Le 11 Mai est une date particulière pour les amoureux et artistes reggae. Il y a 42 ans, le précurseur Bob Marley a quitté le monde des vivants. Les grandes figures de ce style musical en Côte d’Ivoire ont salué la mémoire de cet homme dont les titres résonnent encore dans le cœur de ses mélomanes.
A cet effet, plusieurs voix ont appelé à ce que cette date soit décrétée jour férié. Guillaume Konan alias Kajeem n’est pas de cet avis. Dans cette Interview, nous parlons de l’évolution de ce style musical et son nouvel album intitulé Raggafrica.
- Aujourd’hui est le 11 mai, c’est une date importante pour le reggae, en tant qu’une figure de ce style de musique en Côte d’Ivoire, qu’est-ce que ça vous évoque ?
Le 11 Mai c’est une date de commémoration de l’œuvre de Robert Nesta Marley, même si dans le monde rasta c’est le 06 février date de sa naissance qui est vraiment célébrée. Pour moi il est important de s’arrêter sur cette date pour mettre en lumière son œuvre. Rappeler à tous les jeunes que c’est la première star du tiers monde et que grâce à son travail on peut quitter son ghetto pour le sommet.
- Comment évolue le Reggae en Côte d’Ivoire ?
Le Reggae suit son évolution naturelle. Les têtes d’affiche sont en place et une nouvelle génération monte en puissance. Ce n’est pas la musique la plus mise en avant, mais elle avance tranquillement.
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- Que pensez-vous de la proposition de décréter ce jour, férié comme on entend des voix le suggérer ?
Je suis de ceux qui pensent qu’il y a déjà trop de jours fériés. C’est par notre travail que nous serons édifiés, rien d’autre.
- Votre nouvel album est sorti il y a quelques semaines, comment se comporte-t-il sur le marché ?
L’album RAGGAFRIKA a été très bien accueilli et je tiens à remercier mes fans pour cela. Le grand public pourra se faire une vraie idée de la richesse de l’album à travers toutes les actions de promo que nous allons déployer.
Réalisée par Sandra KOHET