Elikplim GOKA-ADOKANU, Secrétaire Général de l’UJIT, a salué l’initiative de l’Union des journalistes africains lors de la 57ème session de formation des jeunes journalistes, qui a ouvert ses portes le samedi dernier au Caire.
Dans sa déclaration, il a au nom de l’Union des journalistes indépendants du Togo, exprimé toute sa gratitude à l’UJA.
“La presse africaine, au regard des énormes défis auxquels nos Etats sont confrontés, notamment sur les questions de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, l’environnement, la gestion des relations avec les puissances étrangères, la sécurité, la démocratie, la production et la transformation de nos matières premières(…), il est important que les journalistes africains surtout jeunes puissent avoir périodiquement des formations de remise à niveau en vue de leur permettre d’avoir les connaissances nécessaires et les éléments de langage devant leur permettre de participer à tous ces débats de l’actualité au plan national et international”, a-t-il dit, proposant que les contenus des productions médias puissent comporter des éléments objectifs, des données scientifiques, des éléments historiques, des opinions d’équilibre permettant tout naturellement aux citoyens africains de faire la part des choses.
Par ailleurs, étant donné que cette 57e session de formation traite également de l’avenir de la presse africaine dans un contexte mondial en pleine mutation avec des outils innovants de la technologie de l’information et de la communication, le secrétaire général invite les jeunes journalistes à s’ adapter “pour ne pas être relégués à l’arrière cour de l’histoire, mais tout en gardant des valeurs humaines et éthique du métier”.
Depuis le dimanche, plusieurs thèmes ont été abordés, tels que le Brics et la Zlecaf, des alternatives pour les pays africains et par ailleurs, l’intelligence artificielle.
Pendant trois semaines, les stagiaires seront emmenés à s’imprégner des réalités de la presse égyptienne et une visite des lieux touristiques est prevue.
SK