Les représentants de l’AFD, d’Affi N’GUESSAN et de LMP, de Kabran Appia ont suspendu leur participation aux activités de la CEI
Alain Dogou et Yapi Yapo, respectivement, représentant de l’AFD, l’alliance des forces démocratiques conduites par Affi N’GUESSAN et Yapi Yapo de LMP, ligue des mouvements pour le progrès, de Kabran Appia, ont suspendu, tel que confirmé par la CEI, leur participation aux activités de la Commission centrale de l’organe chargé de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Une source autorisée a confirmé à laurore.net, la décision de “suspension” de participation aux activités de la Commission centrale de la CEI, prise par Alain Dogou et Yapi Yapo, des représentants de l’opposition ivoirienne.
“Mais, nous vous disons que cette suspension n’a aucune incidence sur les activités de la CEI” a surtout précisé cette source.
L’élection présidentielle ivoirienne de fin octobre prochain ne s’annonce pas sous les meilleures auspices avec les menaces de l’opposition.
Henri Konan Bédié, président et candidat du PDCI-RDA a appelé à la désobéissance civile, sans impact réel.
Le candidat du PDCI-RDA, 86 ans, exige une recomposition de la commission électorale indépendante à laquelle il a refusé de voir siéger le représentant de son parti, Siaka Bamba.
En soutien à Henri Konan Bédié, Guillaume Soro a appelé au boycott de l’élection présidentielle. Il assure ses sympathisants et les militants de l’opposition, qu’elle n’aura pas lieu le 31 octobre prochain.
Laurent Gbagbo, aux prises avec la Cour pénale internationale et son ex-Premier Ministre, issu de la rébellion des Forces nouvelles, n’ont pu avoir leurs noms sur la liste électorale consolidée de plus de 7 millions d’électeurs.
Guillaume Soro est poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’Etat et a été déchu de ses droits civiques. Il vit en exil en France depuis son retour manqué le 23 décembre 2019.
International Crisis Group préconise un “léger report” pour donner une chance au dialogue.
Depuis Bouaflé où il achevait la dernière visite présidentielle en huit ans, Alassane Ouattara a estimé que le pouvoir avait suffisamment fait preuve de bonne foi dans le dialogue.
Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré a confirmé que les conditions sont réunies pour la bonne tenue de cette élection.
Constantine N.