Pour Jamal Fathi, cette CAN a été d’un bon niveau. ” Nous avons assisté à de très bons matches et notamment avec la participation de petits poucets, même si maintenant il n’y a plus de petites équipes dans le continent africain, de part l’expérience acquise par leurs joueurs soit dans les différents championnats locaux ou encore de leurs éléments qui évoluent en Europe” a indiqué l’ancien entraîneur du Raja Casablanca. Il dira également: “Nous avons remarqué des équipes comme les Comores ou la Gambie qui ont su comment émergé durant cette CAN TotalEnergies.
Je peux vous dire que la CAN peut rivaliser avec les autres compétitions internationales à l’instar de l’Euro, la Coupe d’Asie ou d’autres tournois. Les équipes africaines sont maintenant d’un niveau international“.
Sur une question par rapport à l’émergence des gardiens de but durant le tournoi, Khalilou Fadiga explique que ” les gardiens ont été mis en valeur depuis le début du tournoi. Actuellement, ils font partie intégrante de leur équipe, et il faut les mettre en avant quand ils le méritent et c’est pour cette raison que nous avons élu plusieurs gardiens comme Man of The Match TotalEnergies lors de plusieurs matches”.
Même son de cloche du côté d’Abraham Mebratu. L’ancien entraîneur de l’Ethiopie et du Yemen affirme que les gardiens de but font maintenant partie prenante du schéma tactique de chaque entraîneur. ” Les gardiens de but sont devenus des joueurs complets actuellement. Nous pouvons les compter comme dernier défenseur mais également comme premier attaquant. La plupart des gardiens ont été à la hauteur depuis le début de la compétition et ont donné ce plus escompté par les différentes équipes” explique Abraham Mebratu.
En ce qui concerne les nouveaux schémas tactiques utilisés par les différents entraîneurs, les membres du TSG ont été unanimes: Il n’y a plus de meneur de jeu à l’ancienne dans le football moderne. ” Durant le tournoi, nous avons noté un changement dans les schémas tactiques de différentes équipes et notamment l’absence d’un n°10 à l’ancienne” indique l’ougandais Edgar Watson.
L’ancien milieu de terrain des “Cranes” affirme également que : “les entraîneurs font le choix actuellement de bloquer le milieu du terrain pour jouer sous forme de blocs offensifs ou défensifs. La nouvelle tendance aujourd’hui est d’avoir plus de réalisme offensivement et défensivement avec un équilibre entre les différents compartiments”.
Enfin, les membres du TSG ont salué la présence de techniciens locaux dans tours avancés de la compétition. “De plus en plus d’entraîneurs locaux ont réussi leur mission au sein des équipes africaines qui progressent. Il faut saluer et féliciter des techniciens comme Kamou Malo ou encore Aliou Cissé qui ont réussi à atteindre la demi-finale pour le Burkina Faso et la finale pour la seconde fois d’affilée pour le Sénégal. Cela prouve que le football en Afrique se développe et se porte bien. Nous n’avons rien à envier au football international et aux autres grands tournois internationaux” ont-il indiqué durant la conférence de presse.
Source: cafonline.com