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Filière cajou- La 2è édition de la WCC/JNEC Cashew pour la transformation accrue de la production ivoirienne

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« Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute » est le thème de la 2ème édition de la WCCE/JNEC-CI 2022 qui se tient du 16 au 18 février, à Abidjan.
Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a salué le 16 février 2022 à Abidjan, la vitalité de la filière cajou qui s’affirme comme un socle majeur de l’économie du pays. C’était à l’ouverture de la Convention Mondiale du Cajou (WCCE/JNEC-CI 2022), organisée par la World Cashew Convention (WCC) et l’Association des Exportateurs de Cajou de Côte d’Ivoire (AEC-CI).
« En Côte d’Ivoire, l’anacarde s’affirme au fil des ans comme un socle majeur pour notre agriculture et surtout pour notre économie nationale. La noix de cajou représente le deuxième produit d’exportation agricole, aussi bien en volume qu’en valeur après le cacao », a-t-il dit. Et d’ajouter que le potentiel de cette filière a pris son essor avec la mise en œuvre de réformes initiées en 2013 par le Président de la République Alassane Ouattara. Et ce, à travers un vaste programme de relance économique matérialisé par des réformes structurelles.
Pour Patrick Achi, l’objectif est d’accroître le taux de transformation locale des matières premières, en vue de créer plus de revenus pour les paysans, plus d’emplois pour la jeunesse et plus de richesse pour les populations.
Le Chef du gouvernement a rappelé la mise en place du Programme de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA). D’un coût financier de 200 millions de dollars, il vise à renforcer l’organisation de la gouvernance de la chaîne de valeur de l’anacarde.
Il contribuera aussi à réduire les coûts de commercialisation, à accroître la productivité de la culture du cajou, à améliorer l’accès aux marchés et à renforcer les infrastructures industrielles, en vue de faciliter l’installation des unités de transformation et l’aménagement des zones industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde dans les différentes régions.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial d’anacarde, avec une production estimée à 968 676 tonnes en 2021, contre 848 000 tonnes en 2020, soit une hausse de 18%. Elle propose ainsi 40% de l’offre mondiale. Le niveau de transformation de la production nationale est passé de 6,2% en 2016, avec 40 383 tonnes à 14,1% en 2021, avec 136 854 tonnes, faisant de la Côte d’Ivoire le premier pays transformateur de la noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde, après le Viêtnam et l’Inde.
Avec un chiffre d’affaires de 600 milliards de FCFA, la filière génère un revenu annuel de plus de 300 milliards de FCFA, pour plus de 400 000 producteurs.

Source : Primature