Quatre militaires français ont été interpellés par la Gendarmerie centrafricaine à l’aéroport de Bangui. Ce sont Goranov Daniel, Szabo, Flack Laurent Jean-François et Bertolini Christian. Ils ont été interpellés par la sécurité centrafricaine alors que l’avion du président Archange Touadéra descendait d’avion.
L’Ambassade de France à Bangui est monté au créneau à travers un communiqué ce mardi 22 février 2022, pour situer le contexte et démentir une quelconque tentative d’atteinte à la sécurité physique du président Touadéra. “L’équipe de protection rapprochée du général Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca, composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l’aéroport de Bangui” indique l’Ambassade de France.
“Ces quatre officiers de sécurité escortaient le Chef d’état-major de la Force de la Minusca pour prendre le vol Air France, avec leur équipement professionnel” insiste le communiqué.
Cette situation intervient dans un contexte tendu entre Paris et Bangui qui a conclu un contrat de sécurité avec le groupe russe Wagner considéré par la France comme un groupe de mercenaires. “L’ambassade de France regrette vivement cet incident” fait savoir le communiqué et “Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu.”
Le récit du site d’information Centrafriquenews donne un autre son de cloche. “Il est 17h20 lorsque l´avion (Asky)du Président Touadera en provenance de Bruxelles via Douala s´est posé sur le Tarmac de l´aéroport Bangui M´poko.
Entre temps les véhicules présidentiels étaient positionnés et ronronnaient, les éléments de la sécurité présidentielle ont installé le Président à bord de son véhicule de commandement pour sortir de l´espace dédié et c´est à ce moment précis qu´un élément a remarqué qu´un véhicule blindé V8 de la même marque que celui du Président était positionné juste derrière le véhicule du Chef de l´État.
Entre temps ce véhicule était bien positionné dans le dispositif pendant que le Président decendait de l´appareil.
Alerte sera donné par l’élément de la sécurité pour identifier le véhicule qui est dans le dispositif. Notons que le véhicule est dans le cercle de sécurité dépassant le dispositif rwandais et plus rien ne pouvait empêcher une action fatale.
Le véhicule sera vite encerclé, les occupants ont refusé de descendre, après une minute, toutes les armes seront braquées vers ledit véhicule, et en s´approchant, c´était un arsenal parfait.
Une caméra infrarouge qui filmait le Président de sa descente sur l´échelle coupée de l´avion, une loupe de précision connecté par Bluetooth sur la caméra infrarouge, des armes du type DKM, des fumigènes et autres que vous découvrirez en image.
Les deux occupants qui sont des fantassins sont neutralisés et aussitôt cerné,, l´on mettra la main sur deux snipeurs postés du côté de la base française de Mpoko.
La panique s´est emparée du périmètre et tous ceux qui étaient là ont pris une douche froide, car ils ont imaginé d´où ils sont revenus.
On découvre sur les 4 éléments interceptés, des documents les identifiant comme étant de la MINUSCA avec des noms d´empreints purement russes pour la dissuasion, des talkies-walkies clairement identifiés de DETAO, avec des tenues arborant le drapeau français.
En ce moment ils sont en train de subir les interrogatoires russes avec la méthode de pression utilisée pour avoir de vraies informations. Les prémices révèlent que ce sont des légionnaires qui sont arrivés pour un [sal, SIC] boulot précis….”
L’enquête permettra de mieux situer l’opinion sur cet autre épisode des relations délétères entre la France et la république Centrafricaine.
Adam’s Régis SOUAGA