Les usagers des taxis ville de la capitale de la région de l’Indénié, Abengourou, ont connu quelques difficultés de déplacement. Et pour cause, une grève insolite déclenchée par les chauffeurs des taxis qui ont décidé d’un arrêt de travail pour protester contre les contrôles de pièces des voitures. Cet arrêt de travail mardi 8 mars 2022, n’a pas fait des heureux et sur la page facebook du groupe “Abengourou je t’aime”, c’est un désaveu populaire suite à cet arrêt de travail.
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Rouler avec du gaz butane est une infraction. Chers chauffeurs mettez vous en règle il y va de votre sécurité et celles des usagers” réagit un internaute quand un autre s’étonne de cette attitude contre la norme administrative sécuritaire.
Olivier Adou qui intervient sur le post
fait remarquer que “C’est vraiment écœurant de voir que de tels comportements soient soutenus.” “Comment comprendre que des individus aient des millions [de francs FCFA] pour acheter des véhicules mais que ces mêmes individus se plaignent pour le paiement d’une assurance qui protège aussi bien le conducteur que les passagers” [?] s’interroge l’internaute Olivier Adou.
“Le comble, c’est que ces véhicules sont utilisés dans un cadre commercial mais les propriétaires ne veulent pas se mettre en règle” soutient-il avant de tirer la “Leçon de fin“; “nous sommes tous des usagers de la route et nous sommes des accidentés en sursis”.
Selon Jean Jaurès Cedrick Yao qui semble être bien informé des motifs de cette grève, la réduction du délai de l’assurance, de 3mois à 1 serait la raison de ce mécontentement.
D’autres internautes habitant la ville évoquent eux, l’utilisation du gaz comme carburant. Au contrôle, les chauffeurs en infraction paieraient donc 1000 F aux policiers. Noufou Minougou, qui semble proche du milieu du transport urbain, conteste pour sa part les avis de ses concitoyens qui n’ont pas pris de gants pour condamner cette énième grève. Mais, il ne donne aucune raison.
Adam’s Régis SOUAGA