« Crise sanitaire et inégalités du genre » est le thème de la 3è Journée internationale de la femme mutualiste (JIFM) à laquelle a pris part Mme Clarisse Kayo Mahi en sa double qualité de Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, chargée de la protection sociale et de Présidente du conseil d’administration de l’Alliance des Mutuelles Sociale de Côte d’Ivoire (AMS-CI). Cette 3ème édition de la Journée internationale de la femme mutualiste (JIFM) a été organisée par le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS), jeudi 10 mars 2022.
La participation de plus de 150 femmes dont une vingtaine de participantes des mutuelles ivoiriennes étaient réunies pour l’occasion au siège du PASS, et une centaine de dirigeantes mutualistes des pays d’Europe, d’Amérique latine et d’Afrique connectées par visioconférence.
Madame Clarisse Slaha Mahi a exhorté l’ensemble des femmes mutualistes à demeurer résilientes face au bouleversement continuel des habitudes de vie provoqué par la crise sanitaire de la Covid-19, en adoptant des stratégies de riposte et de réadaptation à tous les niveaux. Aussi, rappelant les mesures prises par le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour atténuer les effets néfastes de la crise notamment à l’égard des femmes, a-t-elle invité les femmes à s’investir davantage dans la mutualité qui constitue l’un des atouts pour adresser efficacement les inégalités et les vulnérabilités exacerbées par la pandémie de Covid-19, de sorte à soutenir également les efforts déployés par les gouvernants. Pour ce faire elle a encouragé les femmes mutualistes à « chercher à acquérir l’expérience et les compétences nécessaires pour assumer les postes de décision en vue de changer les choses ».
la Journée internationale de la femme mutualiste qui se tient chaque année dans le prolongement de la Journée Internationale pour la défense des droits des femmes, est l’occasion pour le PASS de promouvoir et mettre en valeur l’engagement des femmes dans la mutualité avec l’ambition de permettre aux femmes d’occuper toute leur place dans la construction d’une société plus solidaire.
Solange Oulaï