Près de 1 700 jeunes ont été traités ces 5 dernières années dans les centres de Service civique de Sassandra, Bouaké, M’bahiakro, Boundiali et Bimbresso, a affirmé le directeur général de l’Office du Service civique national (OSCN), Mamadou Touré, à l’occasion de la tribune d’échanges “Tout savoir sur” du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), le mardi 29 mars 2022 à Abidjan-Plateau.
Selon le directeur général de l’OSCN, « ces bons résultats » obtenus lors de cette phase pilote, ont amené le gouvernement a décidé, en juillet 2021, de la construction de 14 centres de Service civique dans les chefs-lieux des Districts autonomes du pays. « A terme, ce sont 1 000 jeunes qui seront formés par an dans chaque centre », a-t-il indiqué.
A l’en croire, de novembre 2021 à ce jour, ce sont 709 volontaires qui ont été déployés sur le territoire national du Nord au Sud.
Mamadou Touré a expliqué que l’accès au service civique est volontaire. Il se fait avec l’accord des parents et de l’enfant. « Cependant, une nouvelle disposition est en négociation pour le rendre obligatoire pour des cas spécifiques », a-t-il souligné.
Le Service civique est un mécanisme à travers lequel se met en place toutes les politiques et stratégies pour améliorer le comportement de la population. Les acteurs du civisme sont : la famille, la communauté, la religion, l’école, l’Etat et la presse.
Le Service civique a été mis en place en 1961 puis suspendu en 1983. L’OSCN a été activé en 2016 par décret présidentiel. Pour son opérationnalisation, trois directions ont été créées. Il s’agit du Service civique d’action pour le développement, du Service national des jeunes et du Volontariat.
Source : CICG