La servante de Dame A.L. a dérobé les millions de FCFA de sa patronne, A.L depuis le jeudi 31 mars 2022.
Les faits. Mme A.L. habite Koumassi plus précisément au quartier Adjoukrou. Elle a pour principale activité, la vente de bouillie et de galettes au grand carrefour de Koumassi. Pour l’aider dans ses tâches, elle décide de prend une servante communément appelée « La Vieille » en début du mois de janvier. Celle-ci lui a été présentée par Awa, la fille de l’une de ses collègues, vendeuse de haricot. « La Vieille » parle la langue mandingue et est mère d’un garçon d’environ 1 an. Elle envoie donc son fils, vivre avec elle chez sa patronne. Son travail consistait à faire les tâches ménagères de la maison, à aider Mme A.L. du lundi au vendredi dans la vente de la bouillie et des beignets.
Tout se passe bien jusqu’au mardi 29 mars 2022. « La Vieille » et son fils sont atteints de varicelle. Vue leur état de santé et la nature de son travail, Mme A.L. lui accorde quelques jours de repos. Du lundi 28 mars au mercredi 30 mars, « La Vieille » devait juste faire les tâches de la maison. Pendant cette période, Mme A.L. se rendait toute seule à son lieu de commerce. Elle n’oubliait guère de fermer la porte de sa chambre à clé, histoire de protéger sa vie privée et laisser « La Vieille » et son fils au salon.
Dans la matinée du mercredi, lorsqu’elle est rentrée, elle a ouvert la porte de sa chambre et laissé la clé accroché à la porte. Le soir aux environs de 19 h, elle remarque que la clé n’y était plus.
Elle cherche autour d’elle : mari, servante et enfants disent n’avoir pas pris cette clé. S’est-elle volatilisée comme du gaz ?
Le lendemain jeudi 31 Mars, son mari lui laisse sa clé en allant au travail afin qu’elle ferme la porte de la chambre en allant vendre. De retour autour de 15h, Mme A.L. remarque que la porte principale est fermée à clé. Elle se renseigne auprès de sa voisine Amie, qui ne quitte presque jamais sa chambre, car n’étant pas au top de sa forme.
Cette dernière lui fait savoir que « La Vieille » était partie avec son fils. Elle a essayé de l’en empêcher mais elle lui fait savoir que sa patronne Mme A.L était déjà informée de son départ.
Ne doutant pas de ce que sa servante avait fait, elle prend la clé chez sa voisine, ouvre sa porte. Dans le salon, elle remarque que « La Vielle » avait pris toutes ses affaires. Elle n’avait rien laissé. Elle ouvre la porte de sa chambre. Elle jette un coup d’œil sur son lit pour s’assurer que rien n’avait disparu. Trop tard : Son coffre-fort qui était sous son lit avait été complètement détruit. Toutes ses économies d’une valeur de 1.000.080 FRANC CFA volatilisées.
En larme, elle se jette au milieu de la cour. Tout le monde accourt. Les mains sur la tête, elle raconte ce que sa servante venait de lui faire. Son mari qui a appris la nouvelle, s’est précipité pour rentrer. Tous deux sont allés porter plainte dans un commissariat de police. Une enquête a été ouverte pour retrouver la jeune fille en question, qui semble-il, avait trouvé refuge dans la commune de Port-Bouët. Nous reviendront sur cette affaire.
Marie-Brigitte KOMONDI