Le gouvernement ivoirien a pris d’importantes mesures pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs.
« La Côte d’Ivoire est résolument engagée, dans le cadre du dialogue social tripartite gouvernement-employeurs-travailleurs, à poursuivre encore ses efforts pour créer massivement des emplois, plus particulièrement pour les jeunes, promouvoir le travail décent, notamment celui des femmes », a déclaré le Premier Ministre, Patrick Achi, lors de la célébration de la fête du Travail le 1er mai 2021.
Cet engagement prolonge les efforts déjà consentis pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, particulièrement ceux de la Fonction publique.
En effet, c’est en 2013 que le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé le déblocage des avancements des fonctionnaires, bloqués depuis vingt-cinq ans (1988-2013). La mise en application de cette mesure a coûté à l’Etat ivoirien plus de 616 milliards de FCFA en 2014 et 2015.
De 2013 à 2019, plus de 1 500 milliards de FCFA ont été déboursés pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires.
Des fonds qui ont permis, entre autres, le paiement de la totalité des revalorisations salariales entre 2006 et 2009, le déblocage des avancements indiciaires au profit de l’ensemble des fonctionnaires en 2014 et 2015. L’on note également la reprise des avancements des fonctionnaires tous les deux ans, le paiement du stock des arriérés de salaires évalué à 249,6 milliards de FCFA et l’intégration à la Fonction publique de 1 800 agents journaliers.
Le déblocage des salaires a favorisé une augmentation des revenus des fonctionnaires. Ainsi, les agents techniques de santé ont vu leur revenu augmenter de 69%, les cadres de santé de 72%, les enseignants du primaire de 48%, et les enseignants du supérieur de 22%.
« Après plus de deux décennies, mon salaire a connu une augmentation substantielle du fait du déblocage des avancements par le gouvernement », s’est réjoui Claude Yapi, enseignant de physique-Chimie.
Le 25 février 2015, au cours d’un Conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet de loi portant Code du Travail. Le texte adopté après des concertations entre l’Etat, les employeurs et les travailleurs, a pour objectif de lutter contre la précarité de l’emploi, améliorer les conditions de vie des travailleurs, garantir un service minimum en cas de grève et la validation des diplômes par des stages-écoles, promouvoir la liberté syndicale, renforcer la compétitivité des entreprises et faire la promotion de l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. L’adoption de la loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant Code du travail vise donc à corriger les lacunes de l’ancienne loi adoptée en 1995.
Pour préserver un front social apaisé et permettre au gouvernement de travailler sereinement au respect des engagements, une trêve sociale de cinq ans avait été signée en août 2017, entre le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires. Le gouvernement a anticipé la fin de cette trêve en mettant en place un cadre de dialogue. Ce cadre de dialogue a permis de faire le bilan de la trêve sociale et de recueillir les nouvelles revendications pour la phase 2. Le nouveau document qui rassemble les nouvelles revendications du secteur public servira de base de travail lors des prochaines discussions pour envisager les perspectives dans un partenariat gagnant-gagnant.
C’est dans une relation de confiance, de complémentarité que le gouvernement veut travailler à apporter des solutions aux préoccupations des travailleurs. L’ambition étant de bâtir une administration publique moderne, efficace et performante au service de l’usager-client. L’administration publique ivoirienne qui enregistre actuellement 82% de taux de satisfaction de l’usager-client, compte 250 000 fonctionnaires et agents de l’Etat.
Source: CICG