Une frange de la population du village de Soko a manifesté à la préfecture de Bondoukou dans une affaire d’orpaillage, a appris Laurore.net, lundi 25 avril 2022. Ce village a une coopération artisanale qui bataille pour obtenir un permis d’exploitation artisanale d’or. Alors que le ministère, sous la direction de Thomas Camara avait trouver une solution dans cette affaire, depuis jeudi 21 avril, il y a eu des développements.
Un cadre de Soko, en service dit-on au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, aurait tenu une réunion avec certains de ses jeunes frères pour leur demander de manifester contre le reste du village. La coopérative Yahopiennou contestait avec l’appui des chefs de quartiers de Soko, la tentative d’appropriation de 23ha de terre, acquise grâce à une entreprise minière qui a un permis officiel.
Sur cette portion de terre, un opérateur basé à Abidjan a jeté son dévolu. Il a déposé plusieurs permis sur la ligne frontalière avec le Ghana. Selon un jeune du village qui s’est ouvert à Laurore.net, ce fils de Soko en service au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, a tenu une réunion d’incitation à la violence, vendredi 22 avril dernier.
“L’un des cadres du village qui est censé venir au village croiser la jeunesse pour échanger sur la question du développement de Soko, a, au contraire, divisé le village en encourageant les jeunes de son quartier à utiliser les armes à feu, les calibres 12 pour aller nous machetter et brûler nos motos…” a soutenu notre source.
Les conflits liés à l’exploitation aurifère sont légions dans le pays avec souvent leur lot de violence.
Adam’s Régis SOUAGA
