Après de fortes pluies dans la région, la mine de zinc burkinabé Perkoa a été touchée mi-avril par une inondation qui a entrainé la disparition de huit travailleurs au niveau des installations souterraines. Les recherches pour les retrouver sont toujours infructueuses.
Plus de deux semaines après, le Burkina Faso n’a toujours aucune nouvelle des huit mineurs, dont six nationaux, disparus à la mine de zinc Perkoa. En visite sur le site dimanche 1er mai, le Premier ministre Albert Ouédraogo a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire et des mesures conservatoires pour empêcher les responsables de la mine de quitter le territoire burkinabé.
« Ce qui s’est passé est le résultat d’une certaine irresponsabilité des responsables de la mine, parce qu’il y a eu un certain nombre d’actions qui ont été entreprises quelques jours avant l’incident, notamment des dynamitages sur la mine à ciel ouvert, qui ont fragilisé la galerie et favorisé cette inondation », a déclaré le chef du gouvernement, cité par la presse locale.
Source: agenceecofin.com