La presse toutes tendances confondues, s’engage pour une présidentielle apaisée le 31 Octobre prochain.
Sous le thème.” Responsabilité du journaliste et du correspondant régional face au défi des élections apaisées en 2020″, des journalistes et correspondants de presse ont suivi une formation.
La tenue d’élections apaisées préoccupe les journalistes ivoiriens. Au sortir du séminaire de renforcement de capacités, initié du 10 au 13 Octobre, par le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) et le Groupement des Éditeurs de Presse de Côte d’Ivoire (G.E.P.CI), à l’endroit des Directeurs de publication, des Secrétaires généraux de rédactions, des chefs des services politiques et correspondants de presse, ceux-ci ont pris l’engagement de tenir le pari d’élections apaisées.
Une preuve forte de cet engagement, c’est la signature d’une charte des éditeurs de presse le 9 Octobre dernier, engageant l’ensemble des rédactions ivoiriennes à plus de responsabilité en cette période électorale en vue de relever le défi des élections apaisées en 2020.
“Pourquoi cette charte? La presse est taxée de pyromane. On s’est dit on va balayer devant notre porte et s’engager à ne plus être du mauvais côté de l’histoire”, a signifié Sy Savané Ousmane, du G.E.P.CI.
Présent à Grand-Bassam, à l’ouverture de ce séminaire, le ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré a invité la presse à plus de professionnalisme en cette période sensible des élections.
Il a relevé le rôle primordial des médias dans le processus électoral.” Les citoyens ont besoin de vos écrits pour comprendre les enjeux du scrutin”, a-t-il soutenu.
Sidi Tiémoko Touré a rappelé les interventions de l’État en direction de la presse qui se résume en formations, cautionnement des emprunts pour les entreprises de presse, les allocations et dons liés à la pandémie du Covid-19.
Selon lui, toutes ces interventions visent à permettre aux citoyens de bénéficier de l’information la plus large possible et ainsi leur permettre de participer à la vie publique.
200 Journalistes et correspondants de presse ont pris part à cette formation tenue simultanément à Grand-Bassam et Yamoussoukro.
I.T