Dans l’évaluation de la gestion économique des pays, la question de la réduction de la pauvreté revient de manière constante ; le curseur restant chaque fois pointé sur la question, pour apprécier les efforts en la matière. Dans les budgets, on scrute avec minutie les dépenses sociales ou ‘’pro-pauvres’’, parce qu’au finish, l’objectif de toute action gouvernementale est d’apporter un mieux-être aux populations.
En Côte d’Ivoire, le taux de pauvreté connaît une importante tendance baissière depuis l’arrivée aux affaires en 2011 de l’Expert en économie, finance et développement, Alassane Ouattara, ancien Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ancien Président du Comité Interministériel de Coordination du Programme de Stabilisation et de Relance Economique, ancien Premier Ministre du Président Félix-Houphouët-Boigny et ancien Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI).
Cette tendance indique les taux suivants : 55,01% (2011) ; 44,4% (2015) et 39,45% (2018), soit une baisse de 15,6 points de pourcentage. Ce qui a permis de sortir environ 4 millions de personnes de la pauvreté. Des données qui s’apprécient mieux, à l’aune de la tendance haussière des décennies précédentes, à savoir, 10% (1985) ; 32,3% (1993) ; 33,6% (1998) ; 38,4% (2002) ; 48,9% (2008) et 55,01% (2011), avant la prise de fonction du Président Ouattara.
C’est donc un progrès exceptionnel qui se déroule, ces dernières années, sous le regard des Ivoiriens et de la communauté internationale de la finance et du développement. Un progrès apprécié par les Ivoiriens et salué par les instances de validation les plus crédibles au monde, comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), le FMI, l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), etc.
Ce renversement de situation est un indicateur éloquent de l’engagement du Président Ouattara et du gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations. Ces taux ne seraient que de simples chiffres, de l’affichage ou de la pure propagande, s’ils ne se traduisaient pas sur le terrain par des faits, actions ou projets de développement aux résultats tangibles, impactant positivement la vie quotidienne de millions d’hommes et de femmes.
En effet, la croissance économique, c’est-à-dire la création de richesse – qui a enregistré une moyenne de 8,6% de 2012 à 2018 – de par sa redistribution, a permis à des millions de personnes d’accéder à des services essentiels, comme l’eau potable, l’électricité, la santé, l’éducation, les routes, les pistes rurales, etc.
En matière d’eau potable, et plus précisément d’hydraulique urbaine, le nombre de localités desservies est passé de 789 en 2011 à 1100 à juin 2020, avec un taux de couverture passé de 55% à 72%. L’électrification rurale enregistre une performance inédite. L’évolution du nombre de villages électrifiés indique : 652 (1994-2000) ; 879 (2001-2010) et 3452 (2011-juin 2020). Quant à la moyenne de villages électrifiés par an, de 1994 à 2019, elle est tout autant impressionnante : 93,1 (1994-2000) ; 87,9 (2001-2010) ; 265 (2011-2018) et 919 (2019).
Dans le secteur éducation, on note, entre autres, la construction de 277 lycées et collèges ; et ce sont 33 698 salles de classe qui ont été construites de 2011 à 2019, contre 11 556 de 2001 à 2010. De trois (3) universités existantes avant 2011, on dénombre depuis 2011 sept (7) universités fonctionnelles et deux (2) en construction à Bondoukou et San Pedro. En matière de santé, de 2011 à 2019, 623 établissements sanitaires de premier contact ont été construits et 233 autres réhabilités.
Les gains concrets pour les populations, ce sont aussi l’augmentation du SMIG de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA; le déblocage des salaires, après plus de 25 ans de stagnation; l’augmentation de 88,45% du Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant (revenu moyen par habitant), passé de 1 213 dollars US en 2010 à 2 286 dollars US en 2019 ; la création en 2019 de 73 489 opportunités d’emplois, pour les jeunes, etc. Pour ce qui est des Filets Sociaux, transfert trimestriel de 36 000 FCFA aux familles défavorisées, on est passé de 35 000 ménages en 2017 à 127 000 en juin 2020, avec une projection de 227 000 ménages à décembre 2020.
Cette baisse importante du taux de pauvreté est le résultat d’un travail de titan abattu par Ouattara, à travers une gestion macro-économique robuste qui a fait passer le pays d’une croissance négative (-4,2%) en 2011 à une moyenne de 8,6 % sur la période 2012-2018. Une performance exceptionnelle qui continue d’étonner le monde et qui honore l’Afrique. Au total, des résultats et impacts obtenus grâce au tryptique qui singularise l’homme, à savoir compétence, leadership et vision.
Par Bakary SANOGO
Journaliste, Expert en Communication pour le Développement
(Master of Arts – Journalism and Mass Communications, New York University, New York, USA)
Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG)
Abidjan, Côte d’Ivoire