Pour réaliser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur à l’horizon 2030, la Côte d’Ivoire a érigé l’accélération de son industrialisation au rang de ses priorités. En cohérence avec les besoins et attentes du Secteur productif, l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Apprentissage constituent, désormais l’un des socles du développement économique du pays.
La formation a été la clé du succès de plusieurs pays, notamment en Europe de l’Ouest et en Asie du Sud-Est. Le gouvernement ivoirien, qui l’a bien compris, a entrepris la réforme des structures telles que l’IPNETP, l’AGEFOP et le FDFP en vue d’adapter leurs missions respectives aux nouvelles exigences économiques. Le tout pour insuffler plus de dynamique au secteur privé.
Le pays affiche également son ambition d’accroître progressivement les effectifs des formés dans l’enseignement technique et professionnel, de sorte à atteindre 30% à l’horizon 2030 contre 5% actuellement.
Afin de rendre cet ordre d’enseignement plus attractif, le gouvernement a entamé la construction de nouveaux établissements et la rénovation des infrastructures existantes. L’objectif ici est d’accroître rapidement leurs capacités. 19 établissements sont ainsi en construction dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards de FCFA. Le gouvernement a également décidé de doter d’internats les centres et lycées d’enseignement technique et professionnel sur toute l’étendue du territoire national.
D’importants projets identifiés dans le cadre du programme École de la 2ème Chance (E2C) offrent aux jeunes de véritables opportunités d’accéder à un emploi. Ce programme vise à traiter, à l’horizon 2030, un stock d’un million de personnes sans emploi ou mal insérées, avec un objectif intermédiaire de 400 000 jeunes sur la période 2021-2024.
L’actualisation et l’adaptation permanentes des programmes de formation technique et professionnelle aux besoins de l’économie est un immense défi pour le gouvernement. La Côte d’Ivoire a adopté une stratégie novatrice pour mettre à la disposition des entreprises une main d’œuvre qualifiée. L’économie ivoirienne est portée par le secteur privé, créateur de richesses, premier employeur et principal contributeur avec 90% aux recettes de l’État.
La Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui d’ouvriers, de techniciens, de scientifiques, d’ingénieurs pour accélérer la machine de ses entreprises. Le défi pour cet ordre de formation est de mettre sur le marché de l’emploi des diplômés compétitifs et prêts à répondre aux nouveaux défis sociaux et économiques.
La vitalité du secteur s’inscrit dans la vision ”Une Côte d’Ivoire solidaire” qui place le capital humain au centre de ses priorités, car toute industrialisation durable est soutenue par un capital humain créateur de la valeur ajoutée. L’Enseignement technique et professionnel contribuera à absorber le taux de chômage en Côte d’Ivoire.
Toutes ces décisions confirment la détermination du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et à conduire la Côte d’Ivoire à la hauteur de ses ambitions de développement.
Source : CICG