Depuis un certain temps, nous constatons qu’il est véhiculé l’idée, selon laquelle, les proches collaborateurs de Son Excellence, le Président Laurent GBAGBO, l’empêchent de saluer ou de recevoir certaines personnes.
Ces propos visent à présenter le Président Laurent GBAGBO, comme un homme « manipulé » par son entourage.
Outre le caractère tendancieux et outrancier de ces sous-entendus ou allégations, on ne saurait ignorer l’attaque politique que cela représente, et qui exige donc une réponse.
Tout d’abord, il convient de rappeler que la Sécurité du Président Laurent GBAGBO, à l’instar de la Sécurité de toute haute personnalité, se limite à appliquer les consignes données. C’est ainsi qu’à l’occasion de chaque déplacement du Président Laurent GBAGBO, consigne est donnée de ne laisser approcher personne de celui-ci, sans port du masque.
Ce n’est que lorsque le Président leur donne expressément l’ordre de laisser passer, une personne qui déroge aux consignes, que la Sécurité s’exécute. Lors du Concert de Yodé et Siro, la Sécurité a donc appliqué ces consignes habituelles, sauf lorsque le Président Laurent GBAGBO intervenait directement.
Alors que le Président Laurent GBAGBO, qui, était déjà assis, suivait la prestation des artistes, Monsieur Salif Traoré dit A’Salfo s’est approché pour saluer un certain nombre de personnalités. La Sécurité a alors fait part à A’Salfo des consignes pour approcher le Président
Laurent GBAGBO, lorsque le Chef de Protocole Kuyo Téa Narcisse a reconnu A’Salfo et s’est approché de lui.
C’est à cet instant que Manadja a tiré, par le bras, A’Salfo vers lui, avec un geste d’agacement en direction de la Sécurité. Comme le montre la vidéo de la séquence, cela a empêché le Chef de Protocole d’approcher A’Salfo afin de lui permettre de venir saluer le Président Laurent
GBAGBO.
En ce qui concerne la vidéo de l’artiste Abou Galliet, la mauvaise foi est encore plus patente. En effet, l’artiste Abou Galliet n’a jamais téléphoné au Chef de Protocole Téa Kuyo Narcisse. En réalité, c’est alors qu’il se trouvait lui-même chez les artistes Yodé et Siro, que ces derniers ont téléphoné au chef de Protocole. A la fin de leur conversation, ils lui ont passé l’artiste Abou Galliet qui demandait à voir le Président Laurent GBAGBO le jour même, ou le lendemain car il devait repartir en France. Le Chef de Protocole a alors indiqué qu’un rendez-vous à une date aussi imminente serait difficile à organiser compte tenu des impératifs du Président Laurent
GBAGBO, mais quand Abou GALLIET reviendrait à Abidjan, il ferait le nécessaire pour que la rencontre se fasse.
Abou Galliet indique avoir appelé Monsieur Stéphane KIPRE. Mais cela ne pouvait aboutir à un quelconque rendez-vous, ce dernier n’étant pas la personne adéquate pour cela. Surtout, il convient de rappeler que durant cette période, le Président Laurent GBAGBO était
souffrant. Il a d’ailleurs rendu publique cette information à l’occasion de son discours lors du 1er anniversaire du PPA-CI, au palais de la Culture.
Il n’y a donc jamais eu de « blocage » de la part de l’entourage. Mais il ne revient pas à Abou Galliet d’imposer une date au Président Laurent GBAGBO, qui était de surcroît souffrant. Le Président Laurent GBAGBO, n’humilie pas, et n’a aucune haine ni ressentiment à l’égard de quiconque. S’il peut s’asseoir et discuter avec tous ceux qui l’ont humilié et insulté, il ne va pas refuser de saluer ou recevoir les personnes avec qui, à priori, il n’a aucun problème.
Il conviendrait vraiment d’éviter ces polémiques inutiles qui ne grandissent pas leurs auteurs.
Habiba TOURE
Cheffe de Cabinet