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Les partisans de Gbagbo remontés contre la CEDEAO

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Le FPI Gbagbo ou rien (Gor) est très remonté contre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tel que le laisse transparaître la communication faite par Assoa Adou lors de la conférence de presse tenue mardi 20 octobre 2020. 

Le Secrétaire Général de cette tendance du FPI, Assoa Adou a vigoureusement réagi contre les missions de la CEDEAO du 4 au 7 Octobre et du 17 au 19 Octobre, lors d’une conférence de presse animée par lui, ce mardi 20 Octobre 2020.

Assoa Adou estime que ces missions réduisent le problème ivoirien à une simple question de candidats au scrutin présidentiel et ignorent les revendications légitimes de l’opposition que sont, le respect de la constitution, des engagements internationaux et les conditions optimales pour l’organisation des élections transparentes, démocratiques, inclusives et apaisées.

Pour nous au FPI, la crise pré-électorale actuelle pose principalement et essentiellement la question de la construction d’un Etat démocratique, d’un Etat de droit en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire  n’est pas et ne sera jamais un royaume où le suzerain dit et fait ce qu’il veut”, explique Assoa Adou.

Il poursuit en accusant le régime de faire de la Côte d’Ivoire un État “voyou” par le non respect des engagements internationaux. Notamment le refus d’appliquer les ordonnances de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) qui font injonction à la Côte d’Ivoire de remettre le président Laurent Gbagbo et le premier ministre Guillaume Soro sur la liste électorale.

Il a également accusé le pouvoir de convoyer des miliciens à Abidjan et à l’intérieur du pays “pour agresser et assassiner, en toute impunité, des manifestants aux mains nues”.

Assoa Adou a, à nouveau,  dénoncé le “3e” mandat du président de la République avant d’appeler à se dresser contre.” La Constitution ivoirienne, notre loi fondamentale nous donne le droit de protester, par des moyens légaux, contre l’arbitraire et l’injustice”, invite-t-il.

Pour lui, la paix en Côte d’Ivoire dépend de l’arrêt de tout le processus électoral, du report de l’élection présidentielle et l’ouverture d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes.

I.T