Le directeur départemental de l’Agriculture de Ouangolodougou est à pied d’oeuvre pour conduire les diligences nécessaires à la poursuite prochaine des travaux de l’autoroute du Nord. Il s’agit de l’identification des plantations et fermes qui fifurent sur le tracé de cette infrastructure majeure pour le pays.
La portion de l’autoroute Yamoussoukro- Tiébissou, a été inaugurée le vendredi 16 décembre 2022 par Tiémoko Meyliet Koné, Vice-président de la République, en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Président du Sénat, du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et de plusieurs membres du Gouvernement.
Amédé Kouakou Koffi, ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier a décrit l’ambiance qui a prévalu à cette cérémonie, avec les “liesses populaires, ovations nourries et actes de reconnaissance des populations massivement présentes étaient au menu lors de cette inauguration.” Les caractéristiques techniques de cette nouvelle infrastructure routière donne à savoir qu’elle comprend “la réalisation d’un tronçon autoroutier de longueur 30 Km ; la réalisation d’une voie express de longueur 6,5 Km ; la réalisation de trois (03) échangeurs dont 02 Passages Supérieurs (PS) et 01 Passage Inférieur (PI) ; la réalisation de quatre (04) Passages Routiers (PR) et six (06) Passages Piétons (PP) ; la construction de six (06) marchés et parkings sécurisés ; la réalisation de dix (10) forages à motricité humaine équipés, etc.“
Les travaux qui se poursuivent, un peu hors de la ville de Bouaké, aboutissent sur la route internationale, la A3, qui arrive à Ouangolodougou, la ville aux deux frontières. Le cabinet désigné pour mener les évaluations et autres entretiens avec les différentes parties concernées, est également à pied d’oeuvre. Il s’agira dans un premier temps, de poursuivre les travaux, de Bouaké, où les travaux qui passent vers Diabo-Sokoura pour déboucher à Yébouékro, après Bamoro, sur la route de Katiola, vers Ferkéssedougou pour aboutir à Ouangolodougou. De là, dans un second temps, une portion ira vers Laleraba pour les usagers qui iront au Burkina Faso et vers Pogo, en direction du Mali. Les 87 Km de Ouangolo à Pogo sont un calvaire à cause de l’état de dégradation très avancée de cette route internationale. Laurore.net a appris que le financement de ces travaux provient du C2D français. Il s’agira de faciliter le transit vers les ports ivoiriens d’Abidjan et de San Pedro, des frets en provenance des pays de l’hinterland.
Adam’s Régis SOUAGA
