Les responsables des violences qui ont cours dans le pays, en prélude à l’organisation de la présidentielle du 31 Octobre, feront face à la justice bientôt, à en croire le président ivoirien, Alassane Ouattara qui s’en est ouvert sur la question dans un entretien accordé à Le Monde paru samedi 24 octobre 2020.
Le président de la République et candidat à propre succession, Alassane Ouattara n’entend pas rester impunies les violences qui ont cours en Côte d’Ivoire depuis l’annonce de sa candidature le 7 Août dernier.
Au fur et à mesure qu’approche cette échéance électorale les violences dans le pays s’intensifient. Bongouanou, Bonoua, Dabou pour ne citer que ces villes sont prises dans l’engrenage suite aux mots d’ordre de boycott actif du scrutin et de désobéissance civile lancés par l’opposition.
Pour le président ivoirien il est donc clair que “tous ceux qui organisent cela vont rendre compte. “Nous avons des éléments précis qui incriminent l’opposition mais compte tenu de la période électorale, je ne veux pas envenimer les tensions”, promet Alassane Ouattara, dans une interview accordée au média français Le Monde et parue ce samedi 24 Octobre.
“Si les preuves sont établies, immédiatement après il y aura des poursuites et cela quelle que soit l’importance de la personne”, poursuit-il.
Et ne pas tenir les élections à bonne date, serait faire preuve de parjure selon lui. Car cette date est fixée par la Constitution. “Moi, je ne peux pas changer comme cela la date des élections. C’est impossible et l’opposition le sait. Elle espérait une insurrection dans le but d’installer une transition“, fait-il savoir.
À l’en croire, l’opposition provoque des violences car elle n’a pas d’arguments.
I.T