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Situation politique- Laurent Gbagbo demande une fois de plus la libération de pro-Soro et d’ex-FDS proche de lui
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1 anle
Par
Redaction Mes chers compatriotes
– Mesdames et messieurs les journalistes ;
– Mesdames et messieurs qui nous écoutiez à travers les divers canaux des médias sociaux.
Aujourd’hui, notre pays célèbre le 63ème anniversaire de son accession à la souveraineté. Depuis mon départ du pouvoir, guidé en cela par mon respect pour les valeurs républicaines, j’ai toujours refusé de m’adresser à la nation. En effet, je juge qu’il appartient au Président en exercice de s’adresser à la nation le jour de l’indépendance quitte à ce que son message soit critiqué par l’opposition.
Cependant, le contexte dans lequel se célèbre le 63ème anniversaire de l’indépendance de notre pays m’oblige à déroger à cette règle que je m’étais imposée.
En effet, deux faits majeurs déterminent le contexte de la journée marquant la célébration de notre indépendance. Il s’agit du décès du Président Henri Konan BEDIE et de la situation très critique au Niger.
Le 1er Août dernier, Le Président Henri Konan Bédié, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire et Président du PDCI-RDA est décédé de façon brutale. La soudaineté de son décès continue d’émouvoir, sans distinction, toute la population ivoirienne. Comme je l’ai déjà fait, d’abord dans un communiqué que j’ai fait publier à l’annonce de cette triste nouvelle, puis lors de la visite de compassion que j’ai rendue au domicile de mon aîné, je renouvelle mes condoléances les plus émues à madame Henriette Konan BEDIE, aux enfants BEDIE, à la grande famille Bédié et alliées, aux militantes, militants du PDCI-RDA et à l’ensemble de la nation ivoirienne.
𝗝’𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗶𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗮𝗹𝘂𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗹’𝗵𝗼𝗻𝗻𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗮𝗿𝘂. 𝗘𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁, 𝗹’𝗼𝗯𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝟭𝟬 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘂𝗶𝗹 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗹’𝗮𝗻𝗻𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝟲𝟯𝗲̀𝗺𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗶𝗿𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁.
Le Président Henri Konan BEDIE a été un homme politique de premier plan qui a marqué la vie de la nation. Il mérite la reconnaissance de celle-ci et je me félicite que le Président de la République ait donné corps à cette reconnaissance.
Cependant, je regrette que le Président de la République n’en ait pas profité pour satisfaire l’une des demandes maintes fois formulées, de son vivant, par le Président Henri Konan BEDIE, à savoir la création d’un contexte favorable pour solder définitivement le passif des deux dernières décennies marquées par de graves crises politiques. Il est de notoriété que le Président Henri Konan BEDIE a régulièrement demandé la libération des prisonniers de la crise post-électorale de 2011 et ceux de la crise du « troisième mandat », partageant totalement mon opinion sur cette question.
Il convient de rappeler qu’à ce jour, neuf membres des forces de défense et de sécurité (FDS), qui ont défendu la République en 2011, sont encore en prison, douze ans après la fin de le crise post-électorale. Ce sont :
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝗿𝗺𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 :
– 𝗗𝗼𝗴𝗯𝗼 𝗕𝗹𝗲́ 𝗕𝗿𝘂𝗻𝗼 ;
– 𝗔𝗯𝘆 𝗝𝗲𝗮𝗻
– 𝗢𝗵𝗼𝘂𝗸𝗼𝘂 𝗠𝗼𝗱𝘆 𝗟𝗲́𝗼𝗽𝗼𝗹𝗱
– 𝗚𝗻𝗮𝘁𝗼𝗮 𝗞𝗮𝘁𝗲𝘁 𝗣𝗮𝘂𝗹𝗶𝗻 ;
– 𝗞𝗶𝗽𝗿𝗲́ 𝗬𝗮𝗴𝗯𝗮 ;
– 𝗧𝗼𝗵 𝗙𝗲𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗻𝗱
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗿𝗶𝗻𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 :
– 𝗢𝘂𝗿𝗶𝗴𝗼𝘂 𝗕𝗮𝘄𝗮 𝗙𝗲́𝗹𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗴𝗲𝗻𝗱𝗮𝗿𝗺𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 :
– 𝗦𝗲𝗸𝗮 𝗬𝗮𝗽𝗼 𝗔𝗻𝘀𝗲𝗹𝗺𝗲
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝗰𝗲 :
– 𝗢𝘀𝗲́𝗲 𝗟𝗼𝗴𝘂𝗲𝘆
Quel que soit ce qui est reproché à ces personnes, l’absence de mesure de clémence à leur endroit, doublée de l’omission de poursuites contre les personnes réputées proches du régime en place, malgré les faits graves dont ils sont suspectés, risque de transformer leur sanction correctionnelle en sanction de vengeance. Toute chose qui dénature même le sens de la correctionnelle dans une République. Par ailleurs, en Afrique, c’est dans les circonstances de deuil particulièrement douloureux que la société se regroupe pour expurger de son sein les effets pervers des différents antagonismes afin d’amorcer un nouveau départ. Le maintien en prison des militaires ainsi que les civils, ces derniers emprisonnés avant et suite à la crise née du troisième mandat, prolonge le souvenir du passé douloureux de notre nation et entretient un antagonisme permanent qui ne favorise pas la réconciliation nationale. C’est bien la persistance, dans la conscience nationale, des effets des différentes crises de ces deux dernières décennies, qui nourrit les peurs et le pessimisme de ceux de nos compatriotes qui sont en exil. La fin proclamée du statut de réfugié à nos compatriotes ne peut cacher la réalité indiscutable que beaucoup de nos concitoyens continuent de vivre hors de notre pays suite aux différentes crises politiques.
Le décès, en exil au Togo, de monsieur Amédée Couassi Blé, ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, en constitue la parfaite illustration. Chaque fois que le gouvernement élargit un prisonnier ou facilite le retour de nos compatriotes encore en exil du fait des crises politiques, il œuvre au renforcement de la cohésion nationale. C’est pourquoi, je me félicite du retour des artistes Gadji Celi, Serges Kassy et François Kency. Je continue d’appeler la libération de tous les prisonniers militaires et civils. Je pense, en ce qui concerne les derniers, à Monsieur Souleymane Kamagaté dit « Soul To Soul » et ses amis.
𝗝’𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗶𝗰𝗶 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲́ 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗼𝘁𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗲𝘅𝗶𝗹. 𝗔 𝗰𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀, 𝗷𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗿𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗯𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗦𝗼𝗿𝗼 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗲𝗻 𝗲𝘅𝗶𝗹.
Le second sujet qui détermine le contexte dans lequel se célèbre le 63ème anniversaire de notre indépendance est incontestablement la situation préoccupante qui prévaut au Niger.
J’affirme d’emblée mon opposition, du reste connue depuis belle lurette, à toutes les formes de coup d’Etat, qu’ils soient militaire ou civil. Les manipulations des Constitutions pour se maintenir au pouvoir ne sont possibles que parce que les auteurs s’appuient sur la force brutale des armées pour faire prospérer leur entreprise. De ce point de vue, même si les modes opératoires sont distincts, le mécanisme de prise ou de conservation de pouvoir repose, dans les deux cas, sur le même principe de base : l’usage de la force.
𝗝𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗮𝗺𝗻𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗡𝗶𝗴𝗲𝗿. 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗼𝗻𝘁 𝗷𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝘂𝗻 𝗳𝗲𝗿𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗻𝘀𝗲𝘂𝗿.
Toutefois, les mesures de rétorsion inédites prises contre le peuple nigérien, dont certaines jurent avec le droit international privé ou public, sont inacceptables. Le recours à la violence envisagé par la CEDEAO me parait être la pire des solutions à cette crise. S’il est constant, dans la culture africaine, d’aider à éteindre le feu qui consume la case du voisin, la sagesse recommande de ne pas y asperger un liquide inflammable au risque d’aggraver l’incendie. Je dénonce ces mesures en ce qu’elles ne font aggraver la situation de précarité du peuple frère du Niger. La dépendance des pays de l’hinterland aux ports des pays côtiers ne peut constituer une arme politique contre eux. Autrement nous mettrons en péril la solidarité entre les peuples frères de la CEDEAO.
𝗝𝗲 𝗱𝗲́𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿-𝗱𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗴𝘂𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝘀𝗼𝗿𝗯𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲.
Le peuple nigérien comprendrait difficilement que les pays frères de l’espace CEDEAO aient pu lever une armée pour venir combattre l’armée nationale de leur pays alors que celle-ci fait face au terrorisme depuis une décennie, sans le concours direct d’aucune armée de la sous-région. Cela risque de constituer un fâcheux précédent dans l’histoire de notre organisation sous-régionale. Les divergences notables qui se dégagent entre les différents Etats membres de la CEDEAO sur cette question constituent, en elles-mêmes, la plus grande menace contre la survie de celle-ci. Dans le contexte actuel de batailles géostratégiques entre puissances, le risque qu’une guerre au Niger se transforme en affrontements entre puissances étrangères au continent africain relève de la plus forte probabilité. Notre continent se remettrait difficilement d’un tel scénario. C’est pourquoi, j’en appelle à la retenue de toutes les parties pour privilégier les solutions politiques et diplomatiques
Dans une perspective plus large, je suggère à la CEDEAO de prendre prétexte de la crise du Niger pour mener une réflexion approfondie sur les causes de la multiplication des coups d’Etat dans l’espace CEDEAO. La prolifération des coups d’Etat dans notre espace commun, souvent adoubés par les populations, nous contraint à cet exercice. Vouloir interpréter la situation nigérienne différemment des précédentes situations en Guinée, au Mali, au Burkina Faso est manifestement une fuite en avant. Dans chacun des quatre cas, l’armée a renversé un Président réputé être élu démocratiquement. Pour ma part, je comprends ces situations comme relevant d’une crise systémique due, d’une part au dévoiement de la démocratie pour laquelle la jeunesse africaine a payé le lourd tribut dans les années 90 et, d’autre part, aux mutations qui s’opèrent dans le monde. La jeunesse et les populations africaines se sentent de plus en plus désabusées par la pratique de la démocratie à laquelle elles continuent pourtant de croire. Il faut donner une réponse rassurante à leurs interrogations et autres inquiétudes. Cette réponse ne peut, en aucun cas, relever de la violence. Dans cette perspective, je formule le souhait que la CEDEAO oriente ses actions militaires prioritairement vers la lutte contre le terrorisme auquel font face les pays du Sahel de sorte à enlever tout prétexte aux armées de faire irruption dans la vie politique des pays.
Au niveau de la Côte d’Ivoire, qui fait partie des puissances sous-régionales, le recours systématique à la violence pour régler les problèmes politiques tranche avec la tradition diplomatique ivoirienne fondée sur le dialogue permanent. Notre pays doit garder cette posture qui, naguère, lui a permis de résoudre les contradictions les plus difficiles en interne comme dans des pays frères. Je relève par ailleurs que dans certains pays, l’option militaire envisagée par la CEDEAO est discutée au niveau des parlements. J’en appelle à l’esprit républicain du gouvernement ivoirien à l’effet de convoquer un débat national sur un éventuel envoi des troupes ivoiriennes pour combattre l’armée nigérienne. L’expérience douloureuse de nos soldats emprisonnés au Mali est encore fraiche dans la mémoire collective de nos compatriotes.
𝗤𝘂𝗲 𝗗𝗶𝗲𝘂 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱𝗲 𝗹𝗲 𝗯𝗼𝗻 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘀.
𝗧𝗿𝗲̀𝘀 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗳𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢
𝗔𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲
𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗣.𝗢. 𝗟𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗞𝗮𝘁𝗶𝗻𝗮𝗻 𝗞𝗢𝗡𝗘
𝗣𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
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