Des parents d’écoliers de Duékoué voudraient entamer une procédure en contestation d’installation d’un maquis-hôtel à proximité d’une école primaire. Dès l’annonce de l’ouverture, un groupe de parents d’élèves et d’habitants a formé une coalition pour protester contre cet état de fait et compte entamer une marche pour demander la fermeture de cet établissement. Ils comptent demander une révision de la législation ou des règlements municipaux pour éloigner ce type d’établissement des écoles.
Un vent de consternation souffle sur le quartier Belle ville de Duékoué suite à l’installation récente d’une maison close, le Maquis Hôtel “collé la petite ” près de l’École 2, une école primaire qui accueille des centaines d’enfants. L’établissement a ouvert ses portes au grand dam des habitants et des éducateurs, en plein cœur du quartier, non loin de la résidence de madame la Maire de la commune.
La présence de cette maison close à proximité immédiate d’une institution éducative soulève des inquiétudes majeures parmi les parents d’élèves et les riverains qui craignent pour la sécurité et l’environnement moral de leurs enfants. “C’est absolument inapproprié et dangereux de permettre une telle activité si près de jeunes enfants, on voit même ces prostituées se balader sans gêne dans le quartier dans des tenues indécentes voire même à moitié nue” se désole une mère de deux élèves de l’École 2. “Nous craignons non seulement pour la sécurité et la nuisance sonore mais aussi pour l’impact que cela pourrait avoir sur leur comportement” a-t-elle renchéri.
Le Maquis Hôtel, “collé la petite ” dont les services incluent la nuitée et accompagnement des adultes consentants, draine chaque jour du monde et en fait un parfait nid pour les bandits de grand chemin et autres rebus de la société. Le chef du quartier Belle ville Té Robert avoue n’avoir été informé d’une quelconque implantation d’un tel établissement. << Le chef du village de Duékoué qui habite aussi le quartier et moi n’avons jamais été informés de l’installation d’une telle activité, c’est un lanceur d’alerte qui est venu me mettre la puce à l’oreille et m’interpeller de cet état de fait, car sa proximité avec une école suscite une controverse évidente >> soutient ce chef de quartier.
Correspondance particulière de TRAORE LEYLA à Duékoué