Jusqu’où ira le bras de fer qui oppose le gouvernement sortant à l’opposition qui vient de créer un conseil national de transition, pour dit-elle diriger le pays. Dans cette situation confuse, les exactions deviennent légions. Et ce sont de hauts cadres, dont des ministres qui sont visés.
Par contre, c’est sa résidence à Toumodi, Abli, qui a été attaquée, et il y a eu un mort et des blessés. Source très proche du ministre. Yako à la famille éplorée et prompt rétablissement aux blessés.
Après l’attaque du cortège du ministre du budget et du portefeuille de l’État, Moussa Sanogo qui a perdu un garde-corps, c’est au tour du ministre de la communication Sidi Touré d’essuyer des tirs des hommes embusqués. Dans cette attaque, le porte-parole du gouvernement s’en sort sain et sauf. Malheureusement, plusieurs de ses collaborateurs vont être blessés et conduits dans un centre de santé à Bouaké. Pendant que tout le monde se demandait l’origine de cette attaque, la résidence du ministre Amédée Kouakou à Abli, a Toumodi va être attaquée. Selon un proche de la famille, plusieurs personnes sont blessées et un mort est enregistré.
Depuis la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, qui a donné Alassane OUATTARA vainqueur avec plus de 94% de voix, de nombreuses attaques avec mort d’homme sont enregistrées. Le gouvernement ivoirien, a saisi dans un communiqué lu par le ministre de la justice, garde des Sceaux, Sansan Kambilé, le procureur de la République pour qu’une suite judiciaire soit donnée à ce qu’il considère comme un complot contre l’État ivoirien. Dans la soirée du mardi 3 novembre, une descente de la police au domicile du “président du CNT” avec l’arrestation de nombreux cadres du PDCI a été enregistrée. L’on évoque, aussi que les résidences des leaders de l’opposition ivoirienne seraient encerclées. Tout le monde retient son souffle.
Solange Oulaï