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Violence- FESCI et forces de l’ordre s’affrontent à l’université Félix Houphouët-Boigny

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Des étudiants se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont engagé une bataille rangée contre les forces de sécurité, sur le campus universitaire de l’université Félix Houphouët-Boigny, pour, fait savoir le secrétaire général de cette organisation, obtenir la libération d’étudiants mis aux arrêts et sous mandat de dépôt depuis deux mois.

Kambou Sié, le secrétaire général de la FESCI justifie le blocage de l’institution universitaire avec pour conséquences directes, l’empêchement de la soutenance de thèse de Justin Katinan Koné, mercredi 31 juillet 2024 et un affrontement avec les forces de police et de gendarmerie ce jeudi 1er août.

Depuis le mardi 4 juin 2024, plusieurs étudiants ont été arrêtés et conduits à la préfecture de police d’Abidjan alors qu’ils rentraient chez eux après les cours. Par la suite, ils ont été déférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (devenu pôle pénitentiaire d’Abidjan, NDLR). Ces arrestations, réalisées  sans motif apparent, constituent une grave violation des droits fondamentaux des étudiants concernés” soutient Kambou Sié dans un communiqué rendu public et consulté par Laurore.net.

Le secrétaire général de la FESCI dit avoir fait des pieds et des mains pour la libération de ces étudiants dont les identités ne sont pas révélées ni la raison de leur interpellation. “Face à cette injustice, la FESCI a décidé de solliciter l’intervention des autorités en bloquant les entrées et en suspendant toutes les activités sur le campus universitaire” justifie Kambou Sié.

Toutefois, il précise que son organisation est “apolitique et ne cherche qu’à défendre les droits et les intérêts des étudiants.”

Et de faire savoir que la FESCI n’a aucune intention de “perturber les examens du BTS” comme le ferait croire des “rumeurs”. Le secrétaire général réitère l’appel de son mouvement à voir libérés les étudiants incarcérés “depuis maintenant deux mois.” “Nous poursuivrons notre action de solidarité à ces étudiants afin de leur éviter une année blanche”, soutient-il, car, a-t-il rappelé, les étudiants en question ont manqué les compositions de la première session des examens académiques.

Adam’s Régis SOUAGA