Apres la présidentielle du 31 Octobre, l’opposition ivoirienne a annoncé la création d’un conseil national de transition (CNT), présidé par l’ex chef de l’Etat, Henri Konan Bédié, et considéré par le pouvoir comme un acte de sédition. Depuis, des appels incessants de la communauté internationale sont lancés en direction de cette opposition demandant le respect de l’ordre constitutionnel.
L’opposition a répondu, dans une déclaration, datant du jeudi 5 novembre et signée du porte-parole par intérim du CNT, Albert Mabri Toikeusse, qu’il y’a “vacance de légalité” en Côte d’Ivoire du fait du président de la République de par ses “violations répétées de la constitution”.
Selon elle, le CNT qui est une “légalité de substitution” a pour but de “rétablir l’état de droit”. Aussi assure-t-elle d’œuvrer dans ce sens ” par la réconciliation nationale, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et l’organisation d’élections justes, transparentes et inclusives”.
Enfin le CNT, à travers cette note demande aux populations et à la diaspora ivoiriennes d’intensifier la mise en œuvre des mots d’ordre déjà lancés.
I.T