Suivez nous sur:

Actualité

Enseignement supérieur- Adama Diawara annonce quatre nouvelles universités

Publié

le

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara a prononcé la conférence inaugurale de rentrée. Pour la rentrée solennelle de l’année académique 2024-2025 des universités publiques de Côte d’Ivoire, c’est l’université Péléforo Gbon Coulibaly qui a été choisie. Organisée chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le thème retenu cette année est : « Un enseignement supérieur et une recherche scientifique de qualité au service du développement socio-économique des régions ».

C’est dans l’Amphithéâtre C de l’université Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo, que professeur Adama Diawara qui a enfilé sa toge d’enseignant-chercheur a partagé sa passion de l’enseignement aux étudiants mais aussi à toutes les personnalités et tous les invités de cette cérémonie solennelle de rentrée académique. Cette année son cours magistral a porté sur l’optique, niveau licence 1 de physique chimie, mathématiques ou mathématiques-Physique.

« Branche de la physique consacrée à l’étude des phénomènes lumineux, l’optique connaît aujourd’hui un essor extraordinaire grâce à l’avènement du laser : les produits connus du grand public tels que les lecteurs de disques compacts, les caméscopes et les télécommunications par fibres optiques sont des applications de l’optique » a dit le professeur Adama Diawara en avant propos.

Dans un cours magistral et  en commentant des formules mathématiques et physiques dont lui et quelques étudiants ont le secret, le ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique a instruit l’auditoire sur les deux théories de la lumière et a présenté une généralité sur les ondes : le cas des ondes lumineuses.

On saura par exemple comment les champs électriques et les champs magnétiques oscillent en phase. Le phénomène de polarisation de la lumière et de l’arc-en-ciel a également été expliqué. Pour terminer, le professeur Adama Diawara a présenté quelques outils de tous les jours et qui permettent de mesurer dans le domaine de l’optique, les  rayonnements à savoir : les Récepteurs.

C’est le cas des Pyrheliomètres ou Pyranomètre pour les mesures du rayonnement de courte longueur d’onde ( 0 à 3 Um) ; Le pyrgéomètre pour le rayonnement de grande longueur d’onde (5 à 50 Um) et enfin le Pyrradiomètre et le Bilanmètre  ou encore Pyrradiomètre différentiel pour le rayonnement de toutes les longueurs d’onde ( 0 à 100 Um).

Quatre nouvelles universités

Le ministre Adama Diawara a rappelé les nombreuses réformes du gouvernement ivoirien depuis 2011 dans le secteur de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Il dira que l’UPGC est bien le fruit du programme de décentralisation des universités ( PDU), à l’instar du programme présidentiel  d’urgence ( PPU).  Et c’est bien ce programme qui a permis  de passer de 3 universités en 2011 à  9 aujourd’hui. Soit 6 universités créés en 12 ans. Aussi, après l’ouverture de l’université de Odienné dont la première pierre  fut posée le 3 août dernier, ce qui portera à 10 le nombre d’universités en Côte d’Ivoire, le ministre Adama Diawara a annoncé la construction de 4 nouvelles universités en 2025 et pour lesquelles toutes les purges des droits coutumiers ont déjà été soldées.  Il s’agit de l’université d’Adiake, Abengourou, Daoukro et  Dabou.

«  On ne change donc pas une équipe qui gagne. Surtout qu’on nous promet 4 universités après 2025. Aux universitaires  vous l’aurez compris, en 2025 c’est ADO » a-t-il insisté comme pour convaincre le monde de l’enseignement supérieur et la Recherche scientifique, mais aussi les étudiants de choisir le candidat du RHDP aux élections présidentielles d’octobre 2025.

Perspectives 2024-2025

«  Nous allons continuer ce qu’on à commencé » a dit Adama DIAWARA.

Pour les nouveaux bacheliers, le ministre a promis une petite souplesse quant à ceux qui normalement ne remplissent pas les critères d’être orienter à l’universités  compte-tenu des moyens et des places disponibles. Il est revenu également sur le cahier des charges des enseignants.

La question des TD ( travaux dirigés) en amphithéâtre au lieu des petites salles  de petits groupes. A cet effet, le ministre souhaite pour ceux qui le veulent de le faire sous 30h au lieu de 24h comme initialement prévu dans les petites salles.

Il a en outre insisté sur les enseignants donc fonctionnaires de l’état de Côte d’Ivoire qui abandonnent leur poste pour aller enseigner à l’étranger.

«  Nous allons suspendre les salaires et instaurer la présence des enseignants au moins 2 fois dans la semaine sur le campus » a-t-il martelé.

Il a par ailleurs annoncé l’intégration des étudiants en sciences de la santé qui reviennent de l’étranger mais à des conditions.

Le diplôme pour les concours d’entrée à l’ENS, les autorisations de création d’universités privées et le niveau de formation dispensée dans ces universités privées, l’opérationnalisation de la bibliothèque ADO, qui peut devenir professeur de collège et de lycée, les critères d’attribution des bourses et du soutien financier ( SF) ou encore le financement des programmes nationaux de recherche ( PNR), sont autant d’actions et de réflexions ainsi que les réformes complémentaires que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique entend entreprendre pour un enseignement supérieur et une recherche scientifique  de plus en plus performants et de qualité, dans un environnement social favorable et apaisé.

Bilan

Dans son discours d’orientation, le ministre Adama Diawara a fait le bilan de l’année académique 2023-2024 et décliner ses objectifs pour 2024-2025.

Ainsi, il notera l’ouverture de l’université de Bondoukou en 2023, l’obtention de la rallonge budgétaire d’un montant de 5,5 milliards FCFA à partager entre tous les établissements de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique.

L’autre acquis, a été l’orientation des nouveaux bacheliers en sciences de la santé.

Au titre des réformes, il a rappelé les dispositions prises en vue des séances de mise à niveau des nouveaux bacheliers ( ce qui ne devrait pas être comptabilisé dans le programme officiel des cours ou encore les volumes horaires du personnel enseignant). Que dire des contrôles continus pour améliorer la performance de l’apprenant.

L’ouverture des cités  et restaurants universitaires ou encore le recrutement des enseignants-chercheurs et le maintien de certains admis à la retraite, surtout dans les domaines de mathématiques, physiques et informatiques.

Le ministre s’est également réjoui du dialogue social dont il attend le document de synthèse.  Pareil pour les syndicats estudiantins ( Fesci et CEECI) avec lesquels il a de très bons rapports.

Toutefois a-t-il souligné, il ne peut y avoir d’autres voies que le cadre permanent de dialogue ( CPD) en ce qui concerne les syndicats des étudiants.

Adam’s Régis SOUAGA et sercom Amadou KONE