Célébration de la semaine africaine de l’ingénierie de l’Unesco : Les enjeux de l’ingénierie au cœur de la 10ème édition

La 10ème édition de la Célébration de la semaine africaine de l’ingénierie de l’Unesco s’est ouverte hier jeudi 17 octobre à l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody. A cet effet, un atelier de formation se tient les 17 et 18 octobre avec les étudiants en sciences.

La Semaine Africaine de l’Ingénierie est un événement annuel célébré dans plusieurs pays africains, y compris la Côte d’Ivoire, pour promouvoir l’importance de l’ingénierie dans le développement économique, social et technologique du continent. L’objectif de cette initiative est de sensibiliser et promouvoir le rôle crucial de l’ingénierie dans le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest.

Cette année, la 10è édition de la semaine africaine de l’ingénierie en Afrique de l’UNESCO vise à inspirer, éduquer et à sensibiliser le public, les jeunes, surtout les jeunes filles (qui ne représentent que généralement 10 à 20 % de la main d’œuvre à la profession d’ingénieur). Elle a également pour but d’ encourager l’innovation et à mettre en lumière les contributions des ingénieurs africains dans divers secteurs.

Selon représentant de l’Unesco, Jean Bosco cette Célébration contribue à la motivation des jeunes dans le domaine de l’ingénierie. “La Semaine africaine de l’ingénierie, célébrée par l’UNESCO, met en lumière le rôle crucial de l’ingénierie dans le développement durable du continent. Elle répond aux défis urgent auxquels l’Afrique fait face. Et cette semaine nous permet de mettre en lumière le travail déjà établi par nos valeureux ingénieurs africains afin que vous jeunes en devenir puissiez vous imprégnez de ce travail” , a-t-il avancé.

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Pour le Président de l’université Félix Houphouët Boigny, Ballo Zié l’ingénierie joue rôle crucial dans la marche africaine vers le développement durable, l’économie circulaire. Pour ce faire,  l’université œuvre pour un système éducatif performant afin d’offrir à l’Afrique des ingénieurs de qualité et qui répondent aux enjeux auxquels l’Afrique fait face.

Il faut savoir que les domaines des Sciences, de la Technologie, de l’Ingénierie et des Mathématiques (STIM) sont essentiels pour l’innovation et pour relever les défis mondiaux. Ainsi, le rapport de l’UNESCO1 , ” L’ingénierie au service du développement durable” souligne le rôle crucial de
l’ingénierie dans la réalisation de chacun des 17 ODD : “L’ingénierie est le moteur du développement social, économique et humain et sous-tend nos sociétés du savoir et nos infrastructures. C’est un facteur majeur d’innovation et même de montée et de chute des civilisations.”

L’Union Africaine a reconnu l’importance de la science, de la technologie, de la recherche et de l’innovation pour stimuler le développement socio-économique en Afrique dans son Agenda 2063, et même plus tôt dans la Déclaration d’Addis-Abeba sur la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement de 2007 sur la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement. Il y a une demande croissante de professionnels possédant des compétences en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) en Afrique, et la soi-disant quatrième révolution industrielle devrait créer un large éventail de nouveaux emplois dans ces domaines.

Marène Ouattara