Le préfet de Bouaké, Tuo Fozié soutient que le quartier de Kamonoukro, dans la ville de Bouaké, est infecté par la rage canine. Aussi, a-t-il pris un arrêté préfectoral en date du 18 octobre portant “déclaration d’un foyer de rage canine dans la commune de Bouaké”.
“La déclaration d’infection par la rage entraîne les mesures suivantes: la vaccination obligatoire des chiens, des chats et les autres animaux de compagnie; l’interdiction de la circulation des chiens, à moins qu’ils ne soient tenus en laisse et muselés; la capture et la mise en fourrière des chiens trouvés en liberté sur la voie publique ou dans les lieux publics“, rappelle l’arrêté préfectoral.
Le préfet indique que “tout animal atteint de rage, à quelque espèce qu’il appartienne sera immédiatement euthanasié ou abattu”, insistant sur le fait que “seront également abattus, les chiens, les chats, ainsi que tout autre mammifère en captivité ou en liberté, non vaccinés, mordus par un animal enragé ou ayant été en contact avec lui.”
Tuo Fozié poursuit en faisant savoir que ” toute personne ayant, à quelque titre que ce soit, la charge des soins ou la garde d’un mammifère domestique ayant été en contact, soit par morsure ou par griffure, soit de toute autre manière avec l’animal enragé, est tenue d’en faire immédiatement la déclaration du Maire de la commune où elle réside ou à un vétérinaire sanitaire.”
Et de mettre en mission, madame le sous-préfet de Bouaké, le maire de la commune de Bouaké, le directeur régional des Ressources animales et halieutiques, le Commandant de la troisième Région de Gendarmerie, le préfet de Police pour “l’exécution” de cet arrêté qui devra être publié et communiqué partout pour le besoin d’information.
Ce mercredi 23 octobre 2024, une équipe de l’Institut national d’hygiène publique sera en mission de sensibilisation à Kamonoukro afin de parvenir à détecter les différents cas énumérés.
Adam’s Régis SOUAGA
