Donal Trump, défait par son rival démocrate, Joe Biden à la présidentielle américaine du 3 novembre dernier, ne reconnait toujours pas sa défaite et semble s’installer dans une “rébellion” à la maison blanche.
S’accrochant à des accusations de fraudes sans preuves, il refuse de reconnaitre sa défaite. Pourtant largement battu à cette présidentielle ( 232 grands électeurs contre 306 pour Biden).
Notre confrère RFI, nous apprend qu’il aurait ces derniers jours envisagé de bombarder l’Iran. Mais ses conseillers l’en aurait dissuadé. Une patate chaude qu’il entendait probablement laissé entre les mains de son successeur à la maison blanche.
Toujours, selon RFI, il ne se montre pas non plus coopératif, côté transition. Donald Trump bloque les fonds fédéraux destinés à financer le transfert du pouvoir. Il empêche aussi le président élu d’accéder aux briefing quotidiens des agences de renseignements.
Ce mardi 17 novembre, c’est Chris Krebs, patron de l’agence en charge de la sécurité des élections qui a été limogé par Trump pour avoir contesté les accusations de fraudes “massives”.
« La récente déclaration de Chris Krebs sur la sécurité des élections de 2020 était très inexacte, puisqu’il y a eu des irrégularités et des fraudes massives, a tweeté le président sortant. C’est pourquoi, Chris Krebs a été démis de ses fonctions de directeur de l’agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures, avec effet immédiat. »
Cette agence gouvernementale baptisée CISA s’efforçait ces derniers jours de rejeter les accusations de fraude électorale de grande ampleur. « Il n’existe aucune preuve d’un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit. L’élection du 3 novembre a été la plus sûre de l’histoire des États-Unis », avait-elle souligné dans un communiqué, aux côtés d’autres agences américaines chargées de la sécurité des élections.
Ancienne candidate à la présidentielle, la sénatrice Elizabeth Warren a qualifié pour sa part le limogeage « d’abus de pouvoir » par un président « faible et désespéré ».
I.T