Mercredi 25 novembre 2020, début de la campagne 2020 des “16 jours d’activisme” contre la violence basée sur le genre dans le monde, a été marqué par un engagement de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.
L’ambassadeur Richard Bell, dans un éditorial que laurore.net a pu consulter, a soutenu que ” mes collègues de l’ambassade des États-Unis à Abidjan et moi-même, nous nous joignons à l’appel de l’Onu “Orangez le monde” (la couleur orange étant choisie pour cette campagne) et réaffirmons notre engagement en vue de mettre fin à la violence basée sur le genre“.
Avant, Richard Bell s’est montré particulièrement inquiet quant à une tendance haussière des violences faites aux femmes et aux filles dans le monde pendant le confinement qui est une mesure prise par les gouvernants pour lutter contre la propagation du virus de la Covid-19.
“De plus, les confinements signifiaient que certaines femmes étaient piégées avec leurs agresseurs et coupées des systèmes formels ou informels”, a-t-il expliqué.
Parlant des raisons de cette augmentation des violences de tous types, notamment domestiques, à l’égard des femmes et des filles, l’ambassadeur croit savoir qu’elle est “motivée par des inégalités préexistantes entre les sexes, combinées à un stress économique et social accru, lié à la Covid-19“.
Le représentant américain a aussi rappelé les appuis de son pays apportés au gouvernement y compris les forces de sécurité pour réduire la violence contre les femmes et les filles.
“La prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles exigent que nous agissons tous“, a-t-il dit.
Ce mercredi 25 novembre correspondait, en outre à la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Environ une femme sur trois dans le monde a subi des violences sexuelles ou physiques à un moment de sa vie.
I.T