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Formation- Après l’ENA, voici la nouvelle mission assignée au Col Hervé TOURE par la Côte d’Ivoire et la France

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Le Col-Major Hervé Touré alias Vetcho le Ché vient d’avoir une nouvelle corde à son arc et se positionne depuis samedi 5 décembre 2020 comme une des 30 personnes en fin de formation du centre de recherche et de formation professionnelle à la médiation, à l’arbitrage et la négociation (CERFOPMAN) de l’université catholique d’Abidjan.

« Ce samedi 5 décembre 2020, nous avons reçu, après près d’une année de formation au CERFOPMAN, sis à l’Université catholique d’Abidjan, nos Diplômes Universitaires de Médiation » indique-t-il après la cérémonie de remise des diplômes.

« Notre promotion, qui constitue la 5ème du CERFOPMAN à Abidjan, est forte de 30 membres. Désormais, nous avons la mission de créer un nouveau mode de règlement des conflits à l’amiable. Aider également, en dehors de la Justice, à pacifier les tensions familiales, sociales ou communautaires » explique l’énarque.

Ainsi, Vetcho comme on l’appelle affectueusement, soutient que « En tant que médiateurs professionnels, dont la formation est validée par les États français et ivoirien, nous pouvons intervenir dans plusieurs compartiments de la société de sorte à mettre en évidence notre savoir-faire avec ce nouveau mode de règlements pacifiques des conflits. »

Après l’ex-Agence nationale de la stratégie et de l’intelligence (ANSI), le Col-Major Hervé Touré a opté pour les bancs de la formation, à l’ENA après une période de commandement au 3è bataillon d’infanterie de Bouaké.

Le flair du Président Alassane Ouattara lui avait fait porter son choix sur Vetcho après la première mutinerie des jeunes soldats qui revendiquaient depuis 2013, en silence, le paiement de quatre ans de solde de présence.

Avec son sens élevé de l’écoute, la recherche du consensus pour l’intérêt commun et le bonheur de chacun, il a amené les jeunes soldats à recentrer les intérêts et se concentrer sur leur carrière. Respecté de la troupe, il demeure dans l’imagerie populaire, l’officier qui a saisi Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, au cours de la crise postélectorale, pour le mettre en sécurité.

Parlant toujours à voix basse, souvent avec un éclat de rire haut, il parvient toujours par la synthèse des idées de son entourage ou son interlocuteur, a proposé un schéma de résolution d’un souci.

C’est à juste titre qu’il professionnalise ce sens du dialogue, de la médiation et de règlement des conflits par une formation diplômante.

Adam’s Régis SOUAGA