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Covid-19 | Les frontières terrestres demeurent fermées et des interpellations prévues pendant les fêtes

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Le point presse Covid-19 tenu lundi 7 décembre a permis à Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale de rappeler que « Pour mémoire nos frontières aériennes, maritimes et terrestres ont été fermées par décret pris par Monsieur le Président de la République , faisant suite à l’état d’urgence décrété depuis le 16 mai 2020 jusqu’à ce jour » pour évoquer une possibilité de réouverture des frontières terrestres ivoiriennes. Les frontières aériennes et maritimes ont été réouvertes.

 « Franchement ça va être maintenu jusqu’à ce qu’on voit le bout du tunnel. Je ne pourrai pas maintenant vous dire que dans un mois, dans deux mois le CNS ( Conseil National de Sécurité)  va revenir sur cette décision, tellement on ne se comporte pas bien sur le terrain », a-t-il soutenu.

 « Quand vous regardez ce qui se passe en ville dans les grandes surfaces, dans les rassemblements, il n’y a que Dieu qui peut expliquer les résultats pandémiques que nous avons au niveau de notre tableau » estime le Commissaire Bleu Charlemagne.

 

Désormais, la police  Nationale interpellera toute personne sans masque dans un lieu public ouvert ou fermé en cette période de fêtes de fin d’année pour faire barrage à une potentielle deuxième vague de la maladie, selon le Porte-parole de la Police Nationale, Bleu Charlemagne, lors du communiqué bimensuel du CICG  sur la situation sécuritaire et sanitaire du pays en cette période de Covid-19.

 

Sur la période du 23 novembre 2020 au 06 décembre 2020, « un total de 573 établissements ont été visités et contrôlés par les éléments de la police nationale.” « Le constat reste le même malheureusement. C’est l’inobservation quasi générale des mesures barrières en vigueur dans la plupart des établissements visités », fait savoir le porte-parole de la Police Nationale.

 

Dès lors, il a demandé  à l’endroit des «  braves forces de sécurité (…), » d’ « Interpeller au besoin tous ceux et toutes celles qui en cette période sensible de fin d’année ne respecteraient pas les mesures minimales de port de masque dans les lieux recevant du public notamment les surfaces commerciales, les maquis, restaurants, bars, boîtes de nuit, hôtels, cinémas et salles de spectacle ou de rassemblement public. »

« À nos concitoyens de tout rang social, » nous « recommandons avec insistance l’observation stricto sensu de tous les principes sécuritaires, barrières en vigueur, notamment ne jamais se séparer de son masque en tout lieu public ouvert ou clos. C’est seulement à ces prix que nous éviterons une fâcheuse seconde vague de la pandémie après les fêtes de fin d’année qui s’annoncent », exhorte-t-il.

 

              Mohamed CAMARA