Les choses évoluent négativement dans l’affaire dozos et des jeunes de Guézon dans le département de Duékoué. Selon les informations de dernière minute, recueillies par Laurore.net, le chasseur “dozo” tabassé a succombé à ses blessures pendant son évacuation au CHR de Yamoussoukro. L’on avait cru que tout était rentré dans l’ordre avec l’arrivée des forces de l’ordre. Que non! Nuitamment, au moment où la population s’y attendait le moins, selon notre source, les dozos en représailles ont fait une descente punitive dans le quartier Guéré.
Sans autre forme de procès, ils mettent le feu à plusieurs maisons et tuent 4 autochtones dont un bébé resté dans une maison et brûlé vif. Le secrétaire général de la préfecture de Duékoué, le commandant de brigade et le préfet de police de Man, le commissaire divisionnaire OUATTARA Dongui Brahima sont sur les lieux. Une réunion de crise est annoncée dans les instants qui suivent pour apaiser les tensions. Les forces de l’ordre dont la CRS 7 nouvellement installée à Duékoué sont aussi présentes pour dissuader toute reprise des hostilités. Pris de peur certains habitants cherchent à quitter le village pour d’autres destinations.
La sous-préfecture de Guézon dans le département de Duékoué est sous tension depuis dimanche 27 décembre 2020. Des planteurs qui sont aussi des chasseurs traditionnels communément “dozos” et des jeunes, sont aux prises. Pour une histoire banale de chapeau.
Selon nos sources, un “dozo” avait perdu son chapeau. Dans les investigations, il apprend que son chapeau se trouverait avec un jeune. Il s’habille dans son costume traditionnel et se rend chez le jeune en question. Toujours, selon les informations reçues par laurore.net, le jeune en voyant le “dozo” avec tout son attribut, à savoir la tenue en toile de coton non lavée depuis de très longue date, avec des gris-gris et un couteau, s’est sent en danger. Une altercation débute entre les deux et débouche sur des coups de poing. Le jeune se saisit d’un gourdin avec lequel, il assomme violemment le chasseur traditionnel qui s’écroule.
Quelque temps après, le malheureux “dozo” dont les “gris-gris” ne l’ont pas protégé du coup de bois, est transporté à l’hôpital le plus proche. Comme une traînée de poudre, la nouvelle de sa prétendue mort a envahi toute la contrée.
C’est en représailles que ces frères d’arme ont fait selon notre source 4 morts.
Solange Oulaï