Après une première plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), lundi 21 décembre 2020, pour demander la levée de la suspension du processus électoral en son sein, la Fédération ivoirienne de football (FIF) vient de saisir pour une deuxième fois, lundi 28 décembre 2020, ce tribunal pour contester la désignation d’un comité de normalisation à sa tête.
Fin Août 2020, la FIFA ordonnait la suspension du processus électoral au sein de la FIF à cause des dissensions nées de ces élections. La FIFA pour mieux comprendre le problème a aussitôt organisé des auditions de tous les acteurs impliqués dans le processus. Les auditions ont abouti le 24 décembre 2020 par la mise sous tutelle de la FIF par la FIFA .
La mise sous tutelle de la FIFA intervient comme une sorte de réponse du berger à la bergère. Le 21 décembre 2020 déjà, la FIF avait saisi le TAS pour demander la levée de la suspension du processus électoral en son sein.
La FIF qui a conclu au “caractère fallacieux et impertinent des motifs” qui sous-tendent sa mise sous tutelle a donc décidé de saisir à nouveau le TAS ce lundi 28 décembre 2020.” Le comité exécutif a décidé d’exercer toutes les voies de recours devant le tribunal arbitral du sport”, indique le communiqué produit à cet effet.
Selon le journaliste sportif Fernand Dedeh, tous les recours sont possibles devant le TAS. Mais, à l’entendre, il va falloir s’armer de beaucoup de patience.” Le Cameroun n’en finit pas avec les procédures depuis plusieurs mois” analyse-t-il.
Aussi est-il convaincu que le salut du football ivoirien ne viendra pas du TAS mais plutôt des clubs. “Tant qu’ils (les clubs) entretiennent les querelles de cours communes, le TAS ne pourra pas sauver le football ivoirien“, soutient-il.
I.T
