La CEI, la Commission électorale indépendante, a procédé dimanche 31 janvier 2021 à la proclamation de la liste provisoire des candidats éligibles à l’élection législative du 06 mars prochain. 1266 candidats sont déclarés éligibles sur 1291 dossiers de candidature déposés, selon Ibrahime COULIBALY-KUIBIERT, le président de l’institution administrative en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Il fallait “être âgé(e) de 25 ans au moins ; être Ivoirien(ne) de naissance ou avoir été naturalisé(e)) depuis plus de dix ans ; être inscrit(e) sur la liste électorale et n’avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne et avoir résidé de façon continue en Côte d’Ivoire pendant les cinq années précédant le 06 mars 2021 » pour faire acte de candidature à cette élection législative qui suit la présidentielle organisée le 31 octobre 2020.
Le dossier de candidature devait comprendre une “déclaration personnelle de candidature ; un extrait de l’acte de naissance ou du jugement supplétif ; un certificat de nationalité ivoirienne ; une déclaration sur l’honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne. Il était également exigé un extrait de casier judiciaire ; un certificat de résidence ; une attestation de régularité fiscale ; une copie du reçu de cautionnement de cent mille francs (100 000 FCfa) délivré par le trésor et une déclaration sur l’honneur du candidat suppléant.”
Le communiqué de la CEI précisait que ces différentes pièces devaient être établies moins de trois mois avant la date de clôture des candidatures.
Ces pièces devaient être accompagnées d’une “lettre d’investiture du parti qui parraine la candidature ; un spécimen du symbole, du sigle et de la couleur choisis ; deux photos noir et blanc ; une demande de mise à disponibilité pour le futur candidat membre du Conseil constitutionnel, de la Cour de cassation, du Conseil d’État et de la Cour des comptes. Idem pour les magistrats, les membres du corps préfectoral, les comptables publics, ainsi que les présidents et directeurs d’établissements ou d’entreprises à participation financière publique, les militaires et assimilés…”
Selon les règlements en vigueur, les partis ou groupements politiques étaient tenus de présenter un minimum de 30% de candidatures féminines en rapport avec le nombre total de circonscriptions comportant au moins un siège. « En outre, pour les circonscriptions de plus de deux sièges, toute liste doit comporter au moins 30% de candidatures féminines», a tenu à préciser le communiqué de la CEI.
Les dossiers de 9 candidats ont été rejetées « pour composition non conformes » aux conditions d’éligibilité.” “Ce sont les candidats : ZAHA DJENOHAN MICHEL, DAGO TOBIAS FABRICE AUGUSTE LOÏC, SERI BOLI DIDIER, BOGUI N’DRIN, ZABAHI PACÔME, COULIBALY SOULEYMANE, KONAN JEAN DE DIEU, DAMANA PICKASS et KATINAN KONÉ JUSTIN.” La CEI fait savoir qu’ils peuvent peuvent « contester dans un délai de 8 jours la présente décision. »
Ibrahime COULIBALY-KUIBIERT le président de la CEI a souhaité « bon vent » aux candidats retenus et à ceux non retenus qui feront recours au Conseil Constitutionnel pour voir leur dossier validés et Il a souhaité aussi « que l’élection soit le seul recours pour améliorer notre démocratie dans la paix ».
Mohamed CAMARA