La démocratie prônée par les démocrates du Front populaire ivoirien est une vue de l’esprit et c’est peu dire au regard des circonstances de choix des candidatures aux législatives du 6 mars prochain.
Selon de bonnes sources, au sein du « parti de Gbagbo », « tous les candidats écartés dans ce regroupement politique l’ont été du fait qu’ils ont été présentés comme proches de Simone Gbagbo. »
Etre proche de Simone Gbagbo, une figure de proue de ce parti est devenu un crime de lèse-majesté. Et cela, des cadres éminents de ce parti, qui l’ignoraient sûrement, croyant en l’esprit dit démocratique du gourou, l’ont appris à leurs dépens.
Le choix des candidats du « parti de Gbagbo », tendance du FPI opposée à Affi N’guessan pour le contrôle de ce parti, depuis la désignation de ce dernier comme président du parti en 2009, a mis en lumière, les pratiques peu démocratiques de Laurent Gbagbo.
Adulé pour ses idéaux démocratiques, Laurent Gbagbo n’est en réalité qu’un autocrate doublé d’un esprit de monarque qui a choisi de régler ses comptes avec son épouse Simone Ehivet Gbagbo.
Une information jamais confirmée avait fait état de l’intention de l’ancien Chef d’Etat de se séparer de son épouse.
Laurent Gbagbo a été mis aux arrêts après la grave crise postélectorale d’octobre et novembre 2010 qui a occasionné 3000 morts selon les chiffres officiels.
Quelques-uns des candidats écartés pour leur supposée proximité ont décidé de se présenter en tant que candidat indépendant et se jurent de montrer à leur directoire qu’il s’est trompé.
En tout cas, dans des bases de ce parti, comme constaté par laurore.net, cet avis est partagé et la bataille sera palpitante le 6 mars prochain entre les candidats des partis politiques, entre ceux-ci et les indépendants et entre les hommes du « parti de Gbagbo » et les indépendants issus de ce regroupement politique.
Adam’s Régis SOUAGA