Dans une note d’information transmise à des ressortissants français et travailleurs, Médecins du Monde publie la « fiche d’identification des lieux à risque » à Abidjan ou à l’intérieur du pays, insistant sur le caractère « confidentiel » de la note consultée par laurore.net.
Ce sont les « grands centres commerciaux », comme Cap Sud, Cap Nord ; Sococé, Prima et Playce Carrefour, à « éviter les jours et heures de grande affluence ou limiter le temps sur place » recommande la note.
Les « grands hôtels » sont dans le viseur des attentats terroristes, raison pour laquelle le Novotel, le Radisson Blu, le Sofitel hôtel Ivoire, Ibis, Pullman, Hyatt, Onomo, Belle côte, Hden Golf et Palm club sont des lieux à risque où il est recommandé de « limiter le temps sur place ».
Les « restaurants luxueux ou visibles dans Abidjan », les « restaurants de plage les plus visibles, centraux et luxueux » sont à éviter et leur « préférer des restaurants plus modestes et isolés des grands établissements ».
« Les lieux associés à la France » sont à risque. Ce sont « l’Ambassade de France, le consulat de France, l’Institut français » où il est recommandé de « limiter le temps sur place ».
« Les grandes sorties privées, les discothèques « high profile », les grandes manifestations sportives, grand concert et festival » pourraient être des manifestations et lieux susceptibles d’être des cibles.
Le patron du renseignement extérieur français, Bernard Emié a émis une alerte sur l’intérêt porté à la Côte d’Ivoire et au Bénin par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) contre lequel la force française Barkhane et les forces onusiennes, Minusma avec un contingent ivoirien.
Quatre soldats ivoiriens ont été tués avec un engin explosif modifié à Tombouctou, dans le nord malien.
Le 1er février, aux côtés de Laurence Parly, la ministre française de la Défense, le premier responsable de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a présenté des images d’une « réunion » de hauts responsables du groupe terroriste, se préparant selon lui, à des actions d’éclat en Côte d’Ivoire et au Bénin.
Les 15 et 16 février prochain, la France discutera avec ses alliés du G5 Sahel de la révision ou non de la force Barkhane qui engage 5100 hommes depuis 2014.
Adam’s Régis SOUAGA
