Les ivoiriens, dans la douleur rendent hommage au premier ministre Hamed Bakayoko, celui qu’ils considéraient comme un père et un repère.
« Quand j’ai appris la nouvelle, J’étais choquéei, froide un moment comme ça. J’ai mal mais c’est la vie on la prend telle qu’elle est et on prie pour que Dieu l’accepte prêt de lui. Que son âme repose en paix », s’est confiée à Laurore.net Nana Rachel Virginie domiciliée dans la commune de port-bouet.
Batango Mohamed dans la commune koumassi a lui fait part de sa difficulté à chaque fois qu’il voit la photo de celui qu’on a surnommé, Hamback sur les réseaux sociaux après qu’il ait appris le décès.
« Depuis l’annonce du décès du premier ministre, quand je me connecte sur les réseaux sociaux et que je vois sa photo, j’ai toujours mal au cœur», fait-il savoir. « C’était un homme très gentil, lui qui donnait toujours aux nécessiteux », a-t-il tenue à souligner.
Diabate Assetou résidant dans la commune de marcory a plutôt elle cru d’abord à un buzz avant de se rendre à l’évidence, comme la majorité des ivoiriens.
« Bon moi j’étais choquée je croyais pas je pensais que c’était un buzz, (mais) j’ai vu que l’homme n’est vraiment rien et que tout est vanité seul la mort est vraie », s’est-elle résignée.
Emmanuella domiciliée à vridi cité a elle, eu une pensée pour la famille du défunt.
« j’ai eu mal vu que c’est un père de famille j’ai pensé à ses enfants maintenant je ressens que de la tristesse », a-t-elle dit.
Zeynab une coiffeuse dans la commune de koumassi voit plutôt le départ d’un homme qui voulait aller rejoindre son fils .
« Il voulait aller vite rejoindre son fils Dj Arafat. Cela montre vraiment qu’ils s’aimaient beaucoup », a-t-elle estimé
Digbeu Aoussi Daniel un jeune résidant dans la commune de cocody ne ressent que de la haine, selon ses propres mots.
« Quand j’ai apris la mort du premier ministre j’ai ressenti un sentiment de dégoût face à ce gouvernement et maintenant je ressens de la haine », a-t-il déclaré
La dépouille du premier ministre Hamed BAKAYOKO va rejoindre Abidjan le 13 mars 2021 et l’inhumation est prévue le 19 mars à Séguéla dans l’intimité familiale.
Mohamed CAMARA