Depuis mars 2020, nous artistes ne vivons plus mais survivons” à déploré le fils de Djah. “J’avais 42 dates à l’international que j’ai raté à cause de la pandémie à covid 19.
Par ailleurs, il invite les mélomanes à les soutenir en participant aux spectacles, à l’achat des CD, au risque que les artistes immigrent vers d’autres cieux où les offres sont meilleures. Pour lui, il n’y a pas de grand pays sans artistes.
Concernant la maison commune des artistes, le bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), kajeem a expliqué que la fonction du burida c’est de recueillir les droits des artistes et de les répartir. La structure n’est pas habilitée à régénérer des fonds matériels plutôt il revient aux artistes de faire sortir des oeuvres qui impactent et qui régénèrent des fonds car le burida partage les fonds en fonction des productions des artistes. Selon il faut une gestion transparente des dirigeants du burida.
Le décès du premier ministre Hamed Bakayoko a laissé les ivoiriens dans la déolation, le monde de musique n’est pas en reste. Pour Kajeem, il a une anecdote concernant le Golden boy “Nous sommes croisés un 31 décembre et à lui de me dire mais quand tes parents baoulés parlent de toi, on a l’impression qu’ils parlent de Mickaël Jackson, tu es le Mickaël Jackson des baoulés… et nous en n’avons rigolé” se souvient le reggaeman.
Michèle Koffi,correspondante