« Trop, c’est trop »
Cette énième crise à Fraternité Matin est de TROP, pour un quotidien à capitaux publics abondamment et gracieusement mis à la disposition d’une direction générale, qui n’avait que pour seul rôle de savoir juste repartir ces capitaux, sueur de tous les Ivoiriens et les utiliser à bon escient.
Une si facile tâche qu’aurait pu assumer avec aisance, tout individu non sorti des hautes officines économiques, est parue presqu’impossible pour la Direction générale actuelle de l’entreprise publique.
Une direction générale qui n’a que pour seule solution, la mise en place de plan social avec pour seul achèvement, le licenciement du personnel non comptable des successives mauvaises gestions financières de cette entreprise.
Le 18 Décembre 2018, pas si loin de nous, un plan social a été décidé à Fraternité Matin. Il est bon de rappeler que ce plan dit de sauvetage de l’entreprise a occasionné la perte d’emplois de 330 de nos camarades qui ploient désormais sous le poids des dettes et autres maladies. La direction générale brandissant en son temps la masse salariale de 150 millions de FCFA assez exorbitante pour que l’entreprise la supporte.
En 2019, ce sont 172 agents qui travaillaient pour cette entreprise. Quand en 2021 contre tout respect de la réglementation du monde du travail, le personnel réduit pour motif économique a été revu à la hausse à 193 agents coûtant à eux seuls, à l’entreprise la faramineuse somme de 125 millions de FCFA. Avec à la clé, des salaires colossaux taillés à la tête du client pour les premiers responsables de l’entreprise.
Et voilà, FRTAERNITE MATIN, une fois de plus dans une crise sociale de TROP.
Après s’être rendu sur les lieux, avoir écouté les explications de nos camarades, ainsi que celles du Directeur général, l’Intersyndicale du secteur des médias estime que cette énième crise dans cette entreprise à capitaux publics, appelle à des décisions exemplaires et courageuses des pouvoirs publics. Le licenciement des agents devra être cette fois-ci remplacé par un vrai nettoyage des premiers responsables de cette entreprise, pour la remettre à de véritables gestionnaires professionnels et soucieux de la chose publique.
Car, Trop, c’est trop, les travailleurs de Fraternité Matin, ont aussi droit à des conditions de travail et de vie décentes.
Fait à Abidjan, le 19 Avril 2021
Sam-Wakouboué
Porte-parole de l’Intersyndicale du Secteur des Médias en CI