Le journaliste-consultant SEWA Clovis, enseignant à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC-Polytechnique) d’Abidjan, a organisé le samedi 10 avril une sortie de découverte et de formation à l’endroit des étudiants en Licence Professionnelle 3 de journalisme, sur le site touristique, de divertissement et d’alternance Université-Entreprise du Professeur AMOA Urbain.
Dénommé « Paradis sur Terre », ce site a offert aux sept participants, l’opportunité de se mettre spontanément en mission pour en faire la promotion mais surtout d’y trouver leurs propres centres d’intérêt en termes d’activités génératrices de revenus. Une floraison de startups bientôt ?
Cette formation a eu lieu sur l’immense espace du site « Paradis sur Terre » situé à N’douci (région de l’Agnéby-Tiassa) à 113 km d’Abidjan. Le Professeur AMOA Urbain, a indiqué à l’entame de sa présentation que « l’Afrique de façon générale est en train de perdre son éclat environnemental ». Avant d’ajouter que « La nature regorge d’une force extraordinaire ». Il proclame que sans la nature, pas de vie. « La conservation du territoire et l’aménagement de l’espace sont mes priorités. Après plusieurs périples que j’ai effectués dans le monde, je me suis rendu compte que l’Europe a bien compris ce phénomène de ‘‘création des espaces de détente et de réconfort’’. En effet, ces endroits permettent largement à la population d’absorber de l’air frais naturel, aussi, de se détendre » a-t-il fait savoir. « C’est pour cette raison que j’ai mis en place le “Paradis sur Terre”dans cette zone qui bénéficie de façon mirifique d’atouts naturels », poursuivi le professeur.
AMOA Urbain, propriétaire terrien, a par ailleurs indiqué les composantes du site ‘‘Paradis sur terre’’ « le site comporte un village touristique et universitaire Amoa-city, un centre d’incubation et de préparation à la mobilité professionnelle. Il dispose d’un restaurant, un bar, un espace de fêtes, spectacles et cérémonies. Entre le dispositif de jeux et de détente, il dispose d’une résidence de vacances et d’unités de transformation agro-alimentaire. » a-t-il indiqué. Au cours de cette rencontre-promenade, le professeur AMOA, a fait savoir que le site est essentiellement un massif végétal. Il est planté de palmiers, de goyaviers, de colatiers, d’hévéas, de bananiers, de citronniers, de corossoliers, de jatrophas, anacardiers, thèques etc. Cette nature comprend un lac, des rochers à visage humain, des curiosités qui ont suscité de longues séances photo. Ce paysage féerique aurait été inachevé si nous n’avions découvert le parc horticole qui attend d’être commercialisé.
Poursuivant, le Prof Amoa nous explique :« vous avez aussi des statuettes, des figurines, des symboles, une forêt sacrée que nous avons protégée et conservée. Mais ce site généreux n’arrêtait pas de nous présenter des surprises. Ainsi nous découvrons un impeccable terrain de football Maracana planté d’une pelouse pour champion. Plus loin, le salon VIP, que longe le chemin des Amoureux. C’est là que les mariés s’offrent des fleurs avant de se rendre au banquet. Derrière se trouve une barrière de jatrophas et de citronniers qui masque mal un enclos où vivent des poulets, des chèvres, des moutons, des cabris, des lapins, canards pigeons etc. Paradis sur terre a accueilli des mariages, des pèlerinages chrétiens et musulmans, des sorties récréatives ainsi que des festivités dont celui des Reines et des Rois d’Afrique dont l’initiateur (dix éditions) est le Professeur multidimensionnel Amoa Urbain.
En le quittant de ce lieu, il nous a lancé : J’invite tout le monde à venir visiter le site ! La sécurité est garantie ».
Marie-Brigitte KOMONDI, Dominique ADJE