Une dizaine d’individus du secteur des mototaxis a été interpellée pour nécessités d’enquête par la gendarmerie nationale à Bouaké dans le cadre d’un contrôle inopiné suite à une alerte émise concernant la présence d’individus suspects depuis quelque temps dans la ville de Bouaké.
Etat-major général de l’Armée, gendarmerie nationale, Direction de la surveillance du territoire (DST), Police nationale, tous les services sont sur le front pour mener la traque dans un contexte de menace terroriste avec son corollaire d’attaques non revendiquées sur les forces de l’ordre ivoiriennes.
La dernière attaque en date est celle du samedi 12 juin 2021 au Nord-Est du pays.
“Le samedi 12 juin 2021, aux environs de 19 h, une patrouille de reconnaissance des Forces Armées de Côte d’Ivoire a été l’objet d’une attaque complexe, sur l’axe TEHINI – TOGOLOKAYE (localité frontalière du Burkina-Faso). Il s’agit d’une embuscade avec usage d’engin explosif improvisé au contact duquel un des véhicules a sauté. La riposte du détachement a permis de sécuriser la zone et de porter secours aux blessés. Le bilan fait état de trois (03) morts et quatre (04) blessés. Ces derniers ont été évacués et pris en charge” a indiqué l’état-major-général des Armées ivoiriennes dans un communiqué.
Selon une source de Laurore.net, de la dizaine d’individus interpellée, “aucun n’a pu présenter un seul document d’identité”. “Ici, on ne parle pas de pièces de motos, mais de pièces d’identité, ils n’ont aucune pièce“, a-t-elle soutenu.
Un message à l’endroit de la population à même été diffusé après une réunion avec le Préfet de Bouaké, le Cdt Tuo Fozié.
“Après une réunion avec le Préfet, il ressort qu’il est fort probable que des djihadistes seraient dans notre cité. L’essentiel de leur activité actuelle est le transport par mototaxi, fin de faciliter leur repérage. Donc vigilance, si vous constatez des personnes étranges qui ne maîtrisent même pas les quartiers phares de Bouaké, merci de le signaler par tous moyens possibles” fait savoir ce message non officiel mais qui circule. Les contacts téléphoniques de la gendarmerie nationale et de la police sont à la disposition de la population en cas de doute.
Il faut tout de même fait savoir à la population que la dénonciation calomnieuse est punie par la loi.
Adam’s Régis SOUAGA
