Deux tweets ont permis d’entrevoir l’état d’esprit du candidat du PDCI-RDA qui ne veut pas s’accomoder de l’image des autres leaders de l’opposition, recalés par le conseil constitutionnel
Le candidat du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a publié un premier tweet de satisfaction après la décision du conseil constitutionnel dans lequel il dénonce le rejet des candidatures de Gbagbo, Soro, Mabri et Marcel Amon Tanoh.
Dans un tweet, le président du Pdci-RDA, candidat de cette formation politique, dit avoir pris acte de la décision du conseil constitutionnel qui a validé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain.
“J’ai pris acte de la validation de ma candidature par le Conseil constitutionnel” indique Henri Konan Bédié. Toutefois, celui qui veut apparaître comme le père tutélaire de l’opposition ivoirienne anti Ouattara, dénonce le rejet des candidatures de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. “Je dénonce cependant la validation de la candidature inconstitutionnelle de Monsieur Alassane Ouattara, le président de la République de Côte d’Ivoire et l’exclusion arbitraire et antidémocratique de leaders politiques majeurs, notamment Laurent Gbagbo, Soro Kigbafori Guillaume, Albert Toikeusse Mabri, Mamadou Koulibaly et Marcel Amon Tanoh.”
Investi à Yamoussoukro, samedi 12 septembre dernier, Henri Konan Bédié, 86 ans, se lance dans une de ses dernières batailles politiques. Aussi, invite-t-il ses compatriotes à” demeurer en ordre de marche pour l’alternance démocratique en vue de la construction d’une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère.”
Dans un second tweet, Henri Konan Bédié, se démarque des autres acteurs politiques dont les candidatures ont été rejetées par les juges constitutionnels. Une approche qui n’est pas passée inaperçue pour des ivoiriens, qui ont relevé le double langage de l’ancien président.
“Le Conseil constitutionnel a validé ma candidature. Nous demeurons en ordre de marche pour la reconquête du pouvoir d’Etat et la construction d’une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère” a écrit M. Bédié sans un regard pour les recalés.
ARS