Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHCI), le 28 juin 2021. Au cours d’une rencontre organisée par la structure avec pour panélistes les partis politiques sur les pratiques de bonne gouvernance, l’auditoire a eu écho qu’un Directeur Général de société publique refuse de régler un contentieux avec un citoyen, de surcroît proche du RHDP.
La présidente de la CNDHCI, bien au fait de cette affaire depuis longtemps tombe des nues, elle qui croyait l’affaire réglée. Séance tenante, la Directrice exécutive adjointe du RHDP en charge de la sécurité, des droits de l’homme et des libertés publiques, Mme Délaclé, prend l’engagement d’informer la direction de son parti de cet autre boulet au pied du RHDP.
C’est que le Directeur Général en question est depuis 2013, incapable de fournir une décharge de résiliation de contrat, liant son entreprise à une structure privée et préfère user de subterfuges et actes de concussion pour faire traîner l’affaire. Pourtant son responsable juridique jure que l’entreprise ne reste pas devoir quand il est incapable de fournir la preuve de la résiliation de contrat.
La cour d’appel de commerce saisie, a renvoyé les deux parties dos-à-dos, ce qui ne peut être possible dans un contentieux. Une partie à forcément raison et l’autre tort.
Cette affaire est parvenue au ministère de la Défense où le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a chargé ses services de “voir clair dedans”. Adon Adolphe Roland a été entendu et fournit la documentation nécessaire à l’appréciation de cette affaire.
Dans la foulée, la Primature a été informée des actes de gouvernance de ce Directeur Général, qui clamait sur tous les toits que grâce à l’entregent de son père, un “honorable” du RDR, rien ne pouvait lui arriver que le plaignant perdait son temps. C’est le ministre Mamadou Sanogo qui avait exigé la lumière sur cette affaire qui n’avait que trop duré. Même quand l’Inspecteur Général de la Poste, désigné pour traiter le dossier a voulu biaiser, Mamadou Sanogo a désigné un conseiller pour approfondir l’enquête.
Tout comme ce Directeur Général, outre les audits de gestion en cours, “une quinzaine” est concernée par des enquêtes par des services de sécurité comme l’a appris Laurore.net.
Le 20 octobre 2020, en marge des campagnes présidentielles, l’actuel ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba N’gou, dont la gestion à l’Ageroute sera passée au tamis des enquêteurs, avait tenté de désamorcer le contentieux entre les parties en conflit. Echec!
Une grosse machination des entrailles du ministère de l’Education nationale en 2019, avait jeté Adon Adolphe Roland en prison à Agboville. Mais, plus tard, il s’est avéré que plusieurs mains étaient derrière ce coup qui devait faire taire pour longtemps Adon Adolphe Roland. Selon les informations de Laurore.net, il a adressé un message au Président de la République.
Alors en prison à Agboville, il a été invité en tant que président du parti ivoirien des volontaires pour le développement (PIVD) proche du RHDP. “A l’occasion de la fête nationale, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République,vous prie de bien vouloir honorer de votre présence, la cérémonie commémorative du 59è anniversaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire, le mercredi 7 août 2019, à 10h, sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing » indiquait le message d’invitation sur la carte « laissez-passer VIP » adressée à Adolphe Roland Adon.
Selon les informations de Laurore.net, outre un nouveau procès en préparation, la fin juillet 2021 est la date butoir pour une décision contre ce Directeur Général qui ne peut fournir une décharge de résiliation de contrat.
Adam’s Régis SOUAGA