Par une note d’information rendue public sur les réseaux sociaux, mardi 27 juillet 2021, « la FIDHOP, la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique, informe l’opinion nationale et internationale que, rentré d’exil le vendredi 9 Juillet 2021, son Président-Fondateur, Dr BOGA SAKO GERVAIS a fait l’objet d’une convocation depuis le 16 Juillet devant une juridiction d’instruction à Abidjan. »
La note d’information émane de Me Roselyne AKA-SERIPKA, Vice-présidente de la FIDHOP chargée des Questions juridiques et judiciaires. Elle était assistée de Me Hervé Gouamené, qui revendique le titre d’Avocat personnel de Dr Boga.
Dr Boga Sako Gervais, s’est révélé au public ivoirien en tant que défenseur des Droits humains. Mais, la crise postélectorale de 2011 lui a permis de se vêtir de son manteau de défenseur du FPI et de Laurent Gbagbo. Il s’est donc, après la perte de pouvoir face à Alassane Ouattara le 28 novembre 2010 et suite à la défaite armée, retrouvé en France d’où il prenait toute sa place dans le débat politique national.
C’est ainsi qu’il a eu à donner son point de vue sur la tentative de coup d’Etat du conseil national pour la transition (CNT) menée avec le soutien non feint du PDCI-RDA et avec pour porte-parole, Affi N’guessan. Des affrontements intercommunautaires et des destructions de biens publics et privés ont résulté de l’appel du CNT à s’opposer au scrutin du 30 octobre 2020 qui a vu la réélection d’Alassane Ouattara. Les enquêtes sont toujours en cours dans le calme et le silence. C’est ainsi que Dr Boga Sako Gervais a été entendu par un juge d’instruction.
« S’étant présenté le mardi 27 Juillet pour une audition, assisté de ses Avocats Me Roselyne AKA-SERIKPA et Me Hervé GOUAMENE, le Juge d’Instruction lui a notifié les chefs d’accusation, qui se résument en des déclarations au sujet du 3ème Mandat et du CNT » apprend-on de cette note d’information.
A l’issue de son audition, « Dr BOGA Sako Gervais a été donc mis sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours. »
Rentré dans la foulée du retour au pays de Laurent Gbagbo le 17 juin 2021, il a pensé que pour la réconciliation nationale, les actes et propos ont été passés par perte et profit. La réalité se révèle à lui. Implacable.
ARS
