Suivez nous sur:

Actualité

Insécurité- La Police met fin aux activités de broutage-escroc et de maître chanteur d’un individu

Publié

le

La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) vient d’épingler un individu qui répond aux initiales de MA, qui faisait du chantage à HPM, 14 ans, qui avait balancé des images de sa nudité sur les réseaux sociaux, sa correspondante de race blanche, apprend-on d’une note d’information de la PLCC.
HPM, âgée de 14 ans, a fait la connaissance, via Facebook, d’une européenne du nom de Luna Rival. De là est née une relation intime qui a abouti à des échanges d’image de nudité. Quelques temps après dame HPM reçoit, via WhatsApp, un message d’un inconnu l’informant qu’il a en sa possession des images de sa nudité. Qu’elle gagnerait soit à lui verser de l’argent soit à entretenir des relations sexuelles, sinon il publierait ses images” rapporte la note d’information de la PLCC.
Face à ce chantage cynique, HPM se rend dans les locaux de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte. Les investigations menées par la PLCC avec l’appui du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont permis de remonter à MA. Interpellé puis conduit dans les locaux de la PLCC, MA reconnait qu’il est l’auteur des menaces à l’encontre de HPM” soutient la note d’information.
L’individu interpellé avoue créer “des faux profils Facebook de femme de race blanche.” Il explique “qu’il incite ses correspondants à faire l’amour à distance. Suite à ces échanges, il les menace de diffuser leurs ébats sexuels filmés en contrepartie de versement d’une somme plus ou moins élevée. Il confesse que depuis qu’il pratique cette activité personne ne lui a renversé de l’argent. Il reconnait que ses activités constituaient des infractions mais il avait besoin d’argent” fait savoir la police.
Pour conclure MA a été conduit devant le Parquet d’Abidjan où il pourrait être poursuivi pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, atteinte à la dignité, escroquerie et tentative d’escroquerie” précise la note d’information de la plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
La police rappelle que la loi Ivoirienne “punit de un mois à cinq ans d’emprisonnement et de 1.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour une personne de produire, de mettre à la disposition d’autrui ou de diffuser des données de nature à porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système d’information.”
Adam’s Régis SOUAGA