Des attributs de chef ont été remis à Alassane Ouattara à Bongouanou afin qu’il poursuivre son règne, et ce, à quelques semaines d’une échéance électorale attendue de tous
Les notables du village de Bocassi (derrière la colline, NDLR) ont laissé un message pour le descendant de l’Empereur Sékou Ouattara. En reconnaissance des actions de développement posés dans la région du Moronou, par l’entremise de l’Inspecteur Général d’Etat, Théophile Ahoua N’doli, les notables, par leur émissaire ont assuré au Chef de l’Etat que « la main droite ayant lavé la gauche, la gauche en fera autant pour la droite ».
Il est clair que le message de l’adhésion du peuple agni morofouè ne souffre d’aucune ambiguïté. Et pour bien faire, sur la place publique de Bongouanou qui a accueilli le meeting final de cette visite présidentielle, du 9 au 12 septembre, par la voix du sénateur Tiémoko Koffi, des attributs royaux ont été remis à Alassane Ouattara.
Le « famien bia » (chaise royale), le chasse-mouche, la paire de chaussures de chef que seul Dieu peut en empêcher l’usage, la canne de commandement, des chevaux aux symboles illustratifs de la chefferie. Alassane Ouattara y a même été installé. Comme un signe du destin.
Cette investiture solennelle sur cette chaise royale avec les attributs qui vont avec, est un signe avant-gardiste de celle envisagée par ce peuple, massivement sorti pour traduire son affection au président ivoirien.
Cette installation sur la chaise royale, en présence du Roi, Sa Majesté Nanan Ehora Tehoa, qui venait de recevoir son véhicule de commandement, sollicité par la notabilité au cours de la rencontre entre le président de la République, la chefferie traditionnelle, les cadres et élus, jeudi 10 septembre, à la résidence d’Ahoua N’doli Théophile, n’est pas fortuite. C’est un message.
L’accord parfait entre l’illustre hôte et ses parents s’est traduit également sous le regard bienveillant et approbateur de 541 chefs venus de la région de Gbèkè, du Bélier, de Yamoussoukro, de Daoukro, de Bocanda et d’autres régions.
Comme pour dire aux Agni Morofouè qu’ils ne sont pas isolés dans ce pacte signé avec Alassane Ouattara pour le développement continu de la Côte d’Ivoire.
A.R.S, envoyé spécial