La commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire a procédé au 3ème étage de la tour C, au retrait de plusieurs permis de conduire. Pour sa première session de l’année 2022, jeudi 27 janvier 2022, ce sont 39 chauffeurs qui ont été mis en cause dans les accidents de la route. Sur cet effectif, 17 cas ont porté sur les accidents mortels, 16 sur les accidents corporels, 5 sur les accidents matériels et un cas pour les autres infractions.
Au terme des travaux de la commission, 35 permis ont été retirés à des chauffeurs indélicats portant à 1105 le nombre de permis retirés depuis la création de la commission spéciale de suspension et de retrait du permis de conduire en décembre 2018.
Parmi les sanctions, on enregistre 7 condamnations fermes compris entre 10 ans et plus, 4 compris entre 5 ans et 10 ans, 4 compris entre 1 an et 5 ans , 6 compris entre 6 mois et 12 mos , 1 compris entre 3 mois et 6 mois, et 3 compris entre 1 mois et 3 mois.
Il est reproché entre autres aux chauffeurs une méconnaissance du code de la route, l’imprudence, l’excès de vitesse, le défaut de maitrise, des raisons liées à l’état du véhicule, non-respect des feux tricolores et le non-respect de la priorité.
A l’entame des travaux, M.Kouakou Etienne, Directeur de la coordination et de la gestion intégrée des opérations des transports à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation, représentant le Président de la Commission Lucien Tiéssé, en présentant les vœux de nouvel an, au nom du ministre Amadou Koné, à l’équipe, a insisté sur la réduction drastique du nombre d’accidents cette année.
Poursuivant, il a indiqué que cela ne peut se réaliser qu’avec la rigueur de la commission dans le traitement des dossiers. M. Kouakou Etienne a profité pour faire un bilan des travaux de la commission en 2021. « En 2021, nous avons traité plus de 570 dossiers avec près de 370 condamnations. Et, depuis la réactivation de la commission par le Ministre des Transports Amadou Koné, nous sommes à 1105 permis sanctionnés » a- t- il précisé.
Il est revenu sur le processus qui conduit le mis en cause dans un accident face à la commission. « De façon spontanée, lorsque l’accident survient et que le permis est retiré par les agents des forces de l’ordre, il y a tout de suite un verrouillage qui est fait à notre niveau pour éviter que la personne impliquée aille faire un duplicata en attendant les sanctions de la commission » a- t- il soutenu.
Il a conclu son intervention en se réjouissant de l’impact de la commission dans la lutte contre les accidents de la route. Selon lui, elle joue effectivement un rôle dissuasif dans la lutte contre la délinquance routière.
Source: SerCom Ministère des Transports