La députée de Tengrela, Mariam Traoré a présenté ses excuses aux ivoiriens deux ans après l’affaire « ibêkissê » qui a fait le buzz sur la toile. Une affaire qui lui a valu le surnom « Ibk ».
C’est une excuse publique que l’honorable Mariam Traore a présenté ce vendredi 21 mai 2021 face à la presse à l’occasion de l’activité organisée par l’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire. « Vraiment pour les gens qui n’ont pas compris, je suis vraiment désolée, je regrette l’acte parce que c’est parti sur les réseaux sociaux. Vraiment c’est choquant, c’est des propos quand même pour une femme politique comme moi, je n’ai pas le droit de me comporter ainsi. Mais c’était entre nous femme et il fallait que je lui donne la réponse appropriée. Mais vraiment je regrette parce que ça choqué les ivoiriens. Et je présente toutes mes excuses à la nation ivoirienne », a déclaré Mariam Traoré qui dit regretté son acte.
En 2019, Mariam Traoré a dans une vidéo devenu virale sur les réseaux sociaux, a proféré des injures à l’encontre de la présidente des femmes PDCI Sita Coulibaly. Une histoire qui a choqué plus d’un car c’était des injures qui touchaient la partie intime de la femme.
« Tout le monde sait qu’en Côte d’Ivoire, mon mentor, c’est Alassane Ouattara. Depuis plus d’une décennie qu’il est au pouvoir. Tous les matins il est vilipendé. Bien avant ça, on injurie sa famille. Sa femme est insultée à longueur de journée. Si nous ne parlons pas, c’est parce que nous avons un statut de député (…) Un matin on m’emmène une vidéo sur WhatsApp dans laquelle je vois la photo de la présidente nationale des femmes du PDCI urbain sur une table de séance. Et chaque femme prenait la parole pour vilipender la ministre Kandia Camara, pour insulter madame Ouattara. J’ai dit, bon… J’ai demandé à ce qu’on vienne me filmer aussi. Le WhatsApp qui m’a envoyé la commission, je vais répondre à ce message. Quand j’ai fini, j’ai ramené au numéro. Je n’ai pas fait de direct », a-t-elle expliqué.
Sandra Kohet