Le Président de la République, Alassane Ouattara s’est entretenu avec le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat.
L”entretien a porté sur la situation sociopolitique en Afrique de l’Ouest et les questions de paix et de sécurité sur le continent africain inscrites à l’ordre du jour du prochain Sommet de l’Union Africaine.
Cet entretien a eu lieu à la résidence privée du Chef de l’Etat ivoirien, à Cocody, Riviera Golf, ce mercredi 26 janvier 2022.
Le Conseil de Paix et de sécurité de l’Union Africaine réuni au cours de sa 1057è session à Addis-Abeba a endossé les conclusions du 4è Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Autorité de la CEDEAO, tenue le 9 janvier 2022 à Accra au Ghana et qui a imposé des “sanctions économiques et financières supplémentaires à l’encontre du Mali”.
Réuni le 14 janvier 2022, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine désavoue la junte malienne et apporte son soutien à la CEDEAO qui a décidé d’un embargo sur le Mali.
En réaction, Assimi Goita et Choguel Maïga ont opté pour la riposte populaire. Une marche de protestation a eu lieu contre la CEDEAO avant que les autorités maliennes ne prennent le chemin de la Mauritanie et de l’Algérie afin d’y faire transiter le fret malien.
L’Union Africaine “exprime son regret quant au non respect par les autorités maliennes de transition de la période de transition de 18 mois initialement prévue, conformément à l’engagement pris dans la Charte de la transition, et de l’organisation d’élections démocratiques libres, justes et crédibles le 27 février 2022, comme l’avait demandé le CPS lors de sa 1001è réunion tenue le 1er juin 2021”.
L’UA “rejette fermement le calendrier soumis au Médiateur de la CEDEAO par les Autorités de la Transition malienne prévoyant la tenue des élections présidentielles avant la fin du mois de décembre 2025, fixant la durée de la Transition à une période de cinq ans et demi, ce qui constitue un allongement indu du processus de transition au Mali; et souligne que ceci est considéré comme inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays”.
L’Algérie s’est proposé pour accompagner le Mali vers une sortie de crise. Il a reçu en cela le soutien de l’Union Africaine.
Adam’s Régis SOUAGA
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